Les footballeurs qui pratiquent un entraînement de force deviennent non seulement plus rapides et plus agiles mais ils deviennent aussi beaucoup moins susceptibles de subir des blessures. Des chercheurs de l’Institut supérieur du Sport et de l’Education Physique en Tunisie ont écrit un article à ce sujet dans le Journal of Force and Conditioning Research. L’étude tunisienne suggère que l’entraînement de force pourrait réduire le risque de blessures des joueurs de football par plus d’un tiers.
L’étude scientifique sur le football et la musculation
Les chercheurs ont divisé 52 jeunes footballeurs, âgés de 13 à 14 ans, en deux groupes. Un groupe a suivi un entraînement de force deux fois par semaine de septembre à mars [Groupe d’entraînement TG] et l’autre groupe n’a pas réalisé de travail de la force [Groupe de contrôle; CG].


Pour éviter le surentraînement de se produire, le groupe de footballeurs qui pratiquait un entraînement de résistance a pris une pause d’une semaine toutes les trois semaines. Chaque session d’entraînement de la force a duré 90 minutes; il comprenait un programme d’exercices classiques et de plyométrie. Les séances d’entraînement ont été spécialement conçues pour aider à prévenir les blessures.
Résultats de l’expérience sur le football et l’entraînement de force
Le groupe de footballeurs qui n’avait pas fait l’entraînement de résistance avait 3,25 fois plus de blessures que les footballeurs du groupe qui réalisé cet entraînement. L’entraînement de force aura non seulement protégé les joueurs contre les déchirures musculaires, mais il aura aussi réduit les risques de blessures à la cheville.

Source de l’article: Strength training reduces footballers’s risk of injury
Source Ergo-log: J Strength Cond Res. 2016 May;30(5):1295-307.
Note EM: Article de circonstance, ce compte-rendu d’expérience sonne d’autant plus vrai que la pratique d’entraînements de force visant le renforcement musculaire des joueurs de football n’est pratiquement jamais pris au sérieux dans la plupart des clubs amateurs ou professionnels. Nous le verrons également dans un prochain article concernant le squat et le football. Nous pourrions cependant nous interroger sur le bien fondé de cette expérience-ci lorsque les sujets ont 13 ou 14 ans seulement. Une étude pratiquée avec des adultes nous aurait certainement donnée des résultats plus exploitables.
Eric Mallet
L’entraînement de force réduit les risques de blessures chez les footballeurs
10 - 07
2016
L’étude scientifique sur le football et la musculation
Les chercheurs ont divisé 52 jeunes footballeurs, âgés de 13 à 14 ans, en deux groupes. Un groupe a suivi un entraînement de force deux fois par semaine de septembre à mars [Groupe d’entraînement TG] et l’autre groupe n’a pas réalisé de travail de la force [Groupe de contrôle; CG].
Pour éviter le surentraînement de se produire, le groupe de footballeurs qui pratiquait un entraînement de résistance a pris une pause d’une semaine toutes les trois semaines. Chaque session d’entraînement de la force a duré 90 minutes; il comprenait un programme d’exercices classiques et de plyométrie. Les séances d’entraînement ont été spécialement conçues pour aider à prévenir les blessures.
Résultats de l’expérience sur le football et l’entraînement de force
Le groupe de footballeurs qui n’avait pas fait l’entraînement de résistance avait 3,25 fois plus de blessures que les footballeurs du groupe qui réalisé cet entraînement. L’entraînement de force aura non seulement protégé les joueurs contre les déchirures musculaires, mais il aura aussi réduit les risques de blessures à la cheville.
Source de l’article: Strength training reduces footballers’s risk of injury
Source Ergo-log: J Strength Cond Res. 2016 May;30(5):1295-307.
Note EM: Article de circonstance, ce compte-rendu d’expérience sonne d’autant plus vrai que la pratique d’entraînements de force visant le renforcement musculaire des joueurs de football n’est pratiquement jamais pris au sérieux dans la plupart des clubs amateurs ou professionnels. Nous le verrons également dans un prochain article concernant le squat et le football. Nous pourrions cependant nous interroger sur le bien fondé de cette expérience-ci lorsque les sujets ont 13 ou 14 ans seulement. Une étude pratiquée avec des adultes nous aurait certainement donnée des résultats plus exploitables.
Eric Mallet