Des problèmes pour vous endormir ? Dans ce cas, consultez un thérapeute, essayez la mélatonine, le magnésium ou le tryptophane. Dans tous les cas, évitez les somnifères pharmacologiques. Les chercheurs de l’American Scripps Clinic Viterbi Family Sleep Center ont découvert que même parmi ceux qui prenaient un somnifère que de manière occasionnelle, le risque de mortalité était quatre fois plus élevé que chez les non-utilisateurs.
Une bonne santé est impossible sans un bon sommeil
De plus en plus d’études montrent que le sommeil est essentiel pour la santé. Les gens qui prennent suffisamment de sommeil de bonne qualité synthétisent de grandes quantités d’hormones anabolisantes et sont en forme, ils sont plus attrayants et vivent plus longtemps.
Si vous dormez mal mais que vous croyez les études pharmacologiques qui disent que les somnifères vont vous améliorer la vie, vous pourriez faire une grave erreur; du moins, selon l’étude que Daniel Kripke, Robert Langer et Laurent Kline ont publiés récemment. L’intérêt des chercheurs avait déjà été sensibilisé par 24 études antérieures sur la relation entre la mort et les somnifères. Parmi celles-ci, 18 ont conclu que les somnifères augmentent le risque de décès.
Les chercheurs ont recueilli des données sur plus de 10 000 utilisateurs de somnifères à partir de la banque de données médicale de l’État de Pennsylvanie. L’âge moyen des utilisateurs était de 54 ans, ils ont été suivis pendant plus de deux ans. Les chercheurs ont comparé les utilisateurs de la pilule à dormir avec 20 000 non-utilisateurs.
Les somnifères augmentent les risques de décès
Même les gens qui n’utilisent qu’occasionnellement des somnifères – jusqu’à 18 fois par an – étaient 3,6 fois plus susceptibles de mourir que les non-utilisateurs, comme l’ont découvert les chercheurs. Plus l’utilisation de somnifères est élevé, plus le risque de décès l’est aussi.
Un facteur de risque était celui de l’âge. Plus les utilisateurs étaient âgés, plus ils étaient susceptibles de mourir, comme la figure ci-dessus le montre. Il y avait peu de différence entre les différents somnifères que les chercheurs ont étudié: zolpidem, témazépam, eszopiclone, saleplon, les barbituriques ou les anti-histaminiques étaient tous aussi malsains.
La recherche ne sait pas encore expliquer l’impact du manque de sommeil sur les risques augmentés de décès
Les chercheurs se sont montré incapables de tirer des conclusions de leurs résultats sur la manière dont les somnifères augmentent le risque de mortalité. Ils ont effectivement découvert que les somnifères doublent le risque de cancer, mais cet effet était trop faible pour expliquer l’effet total. Les chercheurs pensent que les somnifères augmentent la fréquence de l’apnée du sommeil, ce qui augmente ainsi le risque de maladies cardiovasculaires. En plus de cela, les somnifères rendent les gens somnolent, à la suite de quoi les gens sont plus susceptibles d’avoir des accidents, alors que les utilisateurs souffrent davantage du stress, ce qui laisserait penser que leur système immunitaire est affaibli. Sur la base de leurs études, les chercheurs estiment qu’aux États-Unis seulement, 300.000 à 500.000 personnes meurent des suites de la prise de somnifères.
Ces derniers suggèrent aux médecins et aux utilisateurs de commencer à réduire la prise d’hypnotiques. Sur le long terme, leurs effets se sont avérés particulièrement faibles: BMJ 19 nov. 2005, J Gen. Intern. Med. 22 sept. 2007
« Les maigres avantages obtenus par les hypnotiques, soigneusement examinés par des groupes sans intérêt financier, ne justifieraient pas de prendre des risques importants« , écrivent les chercheurs. «Un consensus se développe en ce sens que la thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie chronique pourrait avoir plus de succès que les hypnotiques. » (Arch. Intern. Med. 27 sept 2004)
Source de l’article: Sleeping pills quadruple mortality risk
Source Ergo-log: BMJ Open. 2012 Feb 27;2(1):e000850.
Note EM: Encore une preuve de plus des effets mortifères de l’industrie pharmaceutique qui se moque des risques réels de santé au profit d’une rentabilité maximale, tout comme les multiples versions de la grippe déjà prêtes à envahir le globe sous le prétexte de mutations « naturelles » du virus alors que plus d’une dizaine de versions différentes sont déjà présentes en laboratoire. Les mutations de la grippe et d’autres virus sont déjà connus pour les 20 prochaines années mais tant que les vaccins rapportent, les morts importent peu… Dans le même genre, on a la grosse farce des allégations européennes, imposant des interdictions formelles alors que les faits contraires sont scientifiquement prouvés depuis parfois près d’un demi-siècle. La pharmacie prend ce qui l’arrange et l’impose au consommateurs à coup de millions d’euros et de procès en tous genres dans des tentatives forcenés de règlementer à des fins de désinformation et de dépendance des consommateurs à leurs saloperies chimiques. Au plus vous irez mal, au mieux se portera la pharmacie mondiale et ses profits obscènes. Inutile de se demander pourquoi l’industrie pharmaceutique représente toujours la seconde puissance financière au monde, juste après celle du pétrole. L’industrie de la mort n’a sans doute pas fini de nuire mais fort heureusement, les consommateurs sont de mieux en mieux informés… Une raison de plus pour vous inciter à développer votre culture physique !
Eric Mallet
Les somnifères quadruplent le risque de mortalité
19 - 07
2014
Des problèmes pour vous endormir ? Dans ce cas, consultez un thérapeute, essayez la mélatonine, le magnésium ou le tryptophane. Dans tous les cas, évitez les somnifères pharmacologiques. Les chercheurs de l’American Scripps Clinic Viterbi Family Sleep Center ont découvert que même parmi ceux qui prenaient un somnifère que de manière occasionnelle, le risque de mortalité était quatre fois plus élevé que chez les non-utilisateurs.
Une bonne santé est impossible sans un bon sommeil
De plus en plus d’études montrent que le sommeil est essentiel pour la santé. Les gens qui prennent suffisamment de sommeil de bonne qualité synthétisent de grandes quantités d’hormones anabolisantes et sont en forme, ils sont plus attrayants et vivent plus longtemps.
Si vous dormez mal mais que vous croyez les études pharmacologiques qui disent que les somnifères vont vous améliorer la vie, vous pourriez faire une grave erreur; du moins, selon l’étude que Daniel Kripke, Robert Langer et Laurent Kline ont publiés récemment. L’intérêt des chercheurs avait déjà été sensibilisé par 24 études antérieures sur la relation entre la mort et les somnifères. Parmi celles-ci, 18 ont conclu que les somnifères augmentent le risque de décès.
Les chercheurs ont recueilli des données sur plus de 10 000 utilisateurs de somnifères à partir de la banque de données médicale de l’État de Pennsylvanie. L’âge moyen des utilisateurs était de 54 ans, ils ont été suivis pendant plus de deux ans. Les chercheurs ont comparé les utilisateurs de la pilule à dormir avec 20 000 non-utilisateurs.
Les somnifères augmentent les risques de décès
Même les gens qui n’utilisent qu’occasionnellement des somnifères – jusqu’à 18 fois par an – étaient 3,6 fois plus susceptibles de mourir que les non-utilisateurs, comme l’ont découvert les chercheurs. Plus l’utilisation de somnifères est élevé, plus le risque de décès l’est aussi.
Un facteur de risque était celui de l’âge. Plus les utilisateurs étaient âgés, plus ils étaient susceptibles de mourir, comme la figure ci-dessus le montre. Il y avait peu de différence entre les différents somnifères que les chercheurs ont étudié: zolpidem, témazépam, eszopiclone, saleplon, les barbituriques ou les anti-histaminiques étaient tous aussi malsains.
La recherche ne sait pas encore expliquer l’impact du manque de sommeil sur les risques augmentés de décès
Les chercheurs se sont montré incapables de tirer des conclusions de leurs résultats sur la manière dont les somnifères augmentent le risque de mortalité. Ils ont effectivement découvert que les somnifères doublent le risque de cancer, mais cet effet était trop faible pour expliquer l’effet total. Les chercheurs pensent que les somnifères augmentent la fréquence de l’apnée du sommeil, ce qui augmente ainsi le risque de maladies cardiovasculaires. En plus de cela, les somnifères rendent les gens somnolent, à la suite de quoi les gens sont plus susceptibles d’avoir des accidents, alors que les utilisateurs souffrent davantage du stress, ce qui laisserait penser que leur système immunitaire est affaibli. Sur la base de leurs études, les chercheurs estiment qu’aux États-Unis seulement, 300.000 à 500.000 personnes meurent des suites de la prise de somnifères.
Ces derniers suggèrent aux médecins et aux utilisateurs de commencer à réduire la prise d’hypnotiques. Sur le long terme, leurs effets se sont avérés particulièrement faibles: BMJ 19 nov. 2005, J Gen. Intern. Med. 22 sept. 2007
« Les maigres avantages obtenus par les hypnotiques, soigneusement examinés par des groupes sans intérêt financier, ne justifieraient pas de prendre des risques importants« , écrivent les chercheurs. «Un consensus se développe en ce sens que la thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie chronique pourrait avoir plus de succès que les hypnotiques. » (Arch. Intern. Med. 27 sept 2004)
Source de l’article: Sleeping pills quadruple mortality risk
Source Ergo-log: BMJ Open. 2012 Feb 27;2(1):e000850.
Note EM: Encore une preuve de plus des effets mortifères de l’industrie pharmaceutique qui se moque des risques réels de santé au profit d’une rentabilité maximale, tout comme les multiples versions de la grippe déjà prêtes à envahir le globe sous le prétexte de mutations « naturelles » du virus alors que plus d’une dizaine de versions différentes sont déjà présentes en laboratoire. Les mutations de la grippe et d’autres virus sont déjà connus pour les 20 prochaines années mais tant que les vaccins rapportent, les morts importent peu… Dans le même genre, on a la grosse farce des allégations européennes, imposant des interdictions formelles alors que les faits contraires sont scientifiquement prouvés depuis parfois près d’un demi-siècle. La pharmacie prend ce qui l’arrange et l’impose au consommateurs à coup de millions d’euros et de procès en tous genres dans des tentatives forcenés de règlementer à des fins de désinformation et de dépendance des consommateurs à leurs saloperies chimiques. Au plus vous irez mal, au mieux se portera la pharmacie mondiale et ses profits obscènes. Inutile de se demander pourquoi l’industrie pharmaceutique représente toujours la seconde puissance financière au monde, juste après celle du pétrole. L’industrie de la mort n’a sans doute pas fini de nuire mais fort heureusement, les consommateurs sont de mieux en mieux informés… Une raison de plus pour vous inciter à développer votre culture physique !
Eric Mallet