Le déclin mondial des apports en vitamines contribue à l’augmentation du nombre de personnes en surpoids. Les scientifiques de l’institut de recherche français de l’INSERM et de l’INRA tirent cette conclusion d’une étude sur des animaux au cours de laquelle ils ont donné à des souris la moitié de la quantité de vitamines dont les animaux avaient besoin. Merci à l’industrie alimentaire !
Les apports en micronutriments ne seraient pas suffisant !
Il y a de cela quelques semaines, sur le site américain de NutraIngredients.com, les scientifiques Balz Frei, Walter Willett et Bruce Ames ont mis en garde contre la manière négative dont les médias et les scientifiques décrivent les suppléments nutritionnels en vitamines et minéraux ajoutés, les multivitamines.
Il est vrai que des études ont parfois constaté que les utilisateurs chroniques de ces suppléments de multivitamines présentaient un risque légèrement plus élevé de développer un cancer ou une maladie cardiovasculaire. Mais les statistiques montrent qu’une majorité de personnes des sociétés modernes prennent beaucoup moins de minéraux et de vitamines que ce que les textes recommandent.
90% des Américains consomment trop peu de vitamine D et de vitamine E, 60% prennent trop peu de magnésium et 50% ne consomment pas la quantité recommandée de calcium et de vitamine A; et ce n’est là que quelques exemples. D’un autre côté, les multivitamines constituent un moyen simple et pas cher de compenser ces lacunes.
Les personnes en surpoids souffriraient de carences en vitamines
Une des fonctions des vitamines est d’aider à convertir les nutriments en énergie, et les chercheurs français se sont demandés si une alimentation avec trop peu de vitamines pouvait encourager le surpoids. Ils ont mené une expérience avec des souris, en leur donnant la moitié de la quantité de vitamines généralement contenue dans leur nourriture pendant une période de 12 semaines. Et en effet, bien que la consommation d’énergie des animaux n’a pas augmenté en raison de la pénurie de vitamines, ils sont devenu plus gros.
En blanc: Les souris recevant une alimentation standard. En noir: les souris recevant une quantité insuffisante de vitamines
La réduction des apports en vitamines a réduit la sensibilité des cellules à l’insuline tout en réduisant la quantité de récepteurs PPAR alpha synthétisés dans le foie et donc, a eu pour conséquence une réduction des capacités de combustion des graisses. Les chercheurs ont aussi observé des preuves de la réduction de la perte des graisses dans le sang des souris. La diminution des apports en vitamines a réduit la concentration des cétones betahydroxybutyrate, une substance libérée lorsque les acides gras sont brûlés.
Conclusion de l’étude sur les multivitamines
«Notre étude chez les souris suggère un rôle pour l’insuffisance en vitamines en ce qui concerne l’obésité, bien que d’autres études soient encore nécessaires pour le confirmer », écrivent les chercheurs. « La carence en vitamines basée sur la consommation d’aliments bon marché mais pauvres en vitamines peut jouer un rôle sur le poids corporel et la gestion de l’adiposité. Notre étude contribue à la recommandation d’un régime alimentaire sain composé de produits alimentaires divers à forte densité en vitamines, comme les fruits et légumes, céréales et produits issus de la pêche ».
Source de l’article: How multivitamins can help you stay slim
Source Ergo-log: Genes Nutr. 2014 Jul;9(4):410.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
Comment les multivitamines peuvent vous aider à rester mince…
16 - 07
2014
Le déclin mondial des apports en vitamines contribue à l’augmentation du nombre de personnes en surpoids. Les scientifiques de l’institut de recherche français de l’INSERM et de l’INRA tirent cette conclusion d’une étude sur des animaux au cours de laquelle ils ont donné à des souris la moitié de la quantité de vitamines dont les animaux avaient besoin. Merci à l’industrie alimentaire !
Les apports en micronutriments ne seraient pas suffisant !
Il y a de cela quelques semaines, sur le site américain de NutraIngredients.com, les scientifiques Balz Frei, Walter Willett et Bruce Ames ont mis en garde contre la manière négative dont les médias et les scientifiques décrivent les suppléments nutritionnels en vitamines et minéraux ajoutés, les multivitamines.
Il est vrai que des études ont parfois constaté que les utilisateurs chroniques de ces suppléments de multivitamines présentaient un risque légèrement plus élevé de développer un cancer ou une maladie cardiovasculaire. Mais les statistiques montrent qu’une majorité de personnes des sociétés modernes prennent beaucoup moins de minéraux et de vitamines que ce que les textes recommandent.
90% des Américains consomment trop peu de vitamine D et de vitamine E, 60% prennent trop peu de magnésium et 50% ne consomment pas la quantité recommandée de calcium et de vitamine A; et ce n’est là que quelques exemples. D’un autre côté, les multivitamines constituent un moyen simple et pas cher de compenser ces lacunes.
Les personnes en surpoids souffriraient de carences en vitamines
Une des fonctions des vitamines est d’aider à convertir les nutriments en énergie, et les chercheurs français se sont demandés si une alimentation avec trop peu de vitamines pouvait encourager le surpoids. Ils ont mené une expérience avec des souris, en leur donnant la moitié de la quantité de vitamines généralement contenue dans leur nourriture pendant une période de 12 semaines. Et en effet, bien que la consommation d’énergie des animaux n’a pas augmenté en raison de la pénurie de vitamines, ils sont devenu plus gros.
En blanc: Les souris recevant une alimentation standard. En noir: les souris recevant une quantité insuffisante de vitamines
La réduction des apports en vitamines a réduit la sensibilité des cellules à l’insuline tout en réduisant la quantité de récepteurs PPAR alpha synthétisés dans le foie et donc, a eu pour conséquence une réduction des capacités de combustion des graisses. Les chercheurs ont aussi observé des preuves de la réduction de la perte des graisses dans le sang des souris. La diminution des apports en vitamines a réduit la concentration des cétones betahydroxybutyrate, une substance libérée lorsque les acides gras sont brûlés.
Conclusion de l’étude sur les multivitamines
«Notre étude chez les souris suggère un rôle pour l’insuffisance en vitamines en ce qui concerne l’obésité, bien que d’autres études soient encore nécessaires pour le confirmer », écrivent les chercheurs. « La carence en vitamines basée sur la consommation d’aliments bon marché mais pauvres en vitamines peut jouer un rôle sur le poids corporel et la gestion de l’adiposité. Notre étude contribue à la recommandation d’un régime alimentaire sain composé de produits alimentaires divers à forte densité en vitamines, comme les fruits et légumes, céréales et produits issus de la pêche ».
Source de l’article: How multivitamins can help you stay slim
Source Ergo-log: Genes Nutr. 2014 Jul;9(4):410.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet