Petit préambule nécessaire à la traduction de ce nouvel article de « Comprendre la Croissance Musculaire » de la SuppVersity. De mon point de vue, il est tout à fait inadmissible qu’une substance destinée à des fins thérapeutiques soit détournée à des fins récréatives, vous connaissez sans doute déjà mon opinion sur ce sujet et je me permets d’insister lourdement. Dites-vous bien que si vous n’êtes pas déjà favorisé par la nature pour présenter un physique hors norme, toute forme de dopage artificiel n’y changera rien. Ensuite, chacun voit midi à sa porte. Cependant, il est bien évident que je ne peux faire l’impasse sur la traduction de cet article puisqu’il reprend les informations rapportées dans l’article précédent et qu’il en donne de nouvelles par rapport aux articles qui suivront. Cela dit, je pense qu’il était utile que je le précise, au moins pour ceux qui tomberont sur cet article, sans avoir lu le début de la série. Donc, je vous laisse avec la traduction de ce nouvel épisode, consacré à la testostérone…
Eric Mallet

Image 1: En fin de compte, des modifications dans la gamme physiologique n’ont que des effets négligeables sur la masse musculaire. Leur impact potentiel sur la graisse corporelle est pourtant très prononcé (voir aussi tableau. 2).
Me voilà de retour ! Je ne reviendrai pas sur ma promesse et ne laisserai pas « la Big T » sortir de la main mise de la science ;-) Alors, où en étais-je ? Ah oui… nous avons vu que sur les plus de 11 000 études publiées où les auteurs avaient utilisé les mots « administration de testostérone » (chiffres donnés par Google Scholar), il semble y en avoir exactement une ;-), dans laquelle les chercheurs ont osé « prouver » que la testostérone seule, c’est-à-dire en l’absence d’exercices ou d’interventions diététiques, « renforçait le muscle » – et cela chez des jeunes hommes en bonne santé. Nous avons également constaté une nette réduction de la relation dose-réponse pour les augmentations les plus importantes de la masse musculaire maigre et des diminutions les plus importantes de la graisse corporelle dans le groupe recevant la dose élevée (testostérone énanthate 600 mg).
Plus, c’est plus mais est-ce que plus c’est mieux ?
Si vous jetez un coup d’œil au tableau 1 de l’article précédent, vous aurez probablement remarqué que de quadrupler la quantité de testostérone énanthate de 125 mg/semaine à 600 mg/semaine n’a pas quadruplé la quantité de muscle maigre des sujets. Un économiste vous le dirait d’ailleurs immédiatement, l’utilité marginale diminue !
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