Avec cet article, nous nous intéressons de plus en plus aux propriétés de la trigonelline sur le plan musculaire, dont nous avions déjà parlé. Aujourd’hui, nous avons trouvé et lu un brevet un peu plus ancien dans lequel la trigonelline renforcerait également les processus anaboliques et inhiberait les processus cataboliques chez de jeunes animaux de laboratoire.
Le brevet…
Le brevet dont il est question est inscrit au nom de DSM, un fabricant d’ingrédients pour les aliments fonctionnels et les compléments alimentaires. La version européenne de ce brevet a déjà été déposée en 2009. Il est basé sur des études in vitro et des études animales que DSM a dû mener plusieurs années auparavant.
Il y a quelques jours, nous avions mentionné un brevet récent de Nestlé pour l’utilisation de la trigonelline dans des produits riches en protéines censés stimuler la croissance musculaire. Nestlé a également publié une étude controversée montrant que la trigonelline avait des effets anabolisants et de longévité – mais dans laquelle la supplémentation en protéines n’était pas en cause. Maintenant que nous connaissons le brevet de DSM, nous comprenons mieux le brevet de Nestlé. En ajoutant l’élément des protéines, Nestlé a essayé d’éviter le brevet de DSM.
L’étude sur la trigonelline
Le brevet de Nestlé décrit une recherche in vitro dans laquelle la trigonelline accélère le développement des jeunes muscles de 36 %. C’est bien, mais les études animales décrites dans le brevet sont encore plus intéressantes. Elles concernent des souris femelles C57B1/6 qui pesaient 18 à 20 grammes lors des tests. Il devait s’agir de souris âgées d’environ 8 semaines. Les animaux testés étaient donc très jeunes. Les souris de laboratoire peuvent vivre environ 2 à 3 ans.
Les chercheurs ont désactivé une patte arrière des souris, de sorte qu’elles devaient se contenter de l’autre patte. Les muscles de cette patte arrière ont donc été mis à rude épreuve et sont devenus plus gros et plus forts. Au cours de cette expérience, la moitié des souris ont reçu par voie orale un supplément quotidien de trigonelline.
Si les souris avaient été des humains adultes, elles auraient reçu environ 1 à 1,5 gramme de trigonelline par jour. Toutefois, ce n’est pas nécessairement la dose que les gens devraient utiliser, selon DSM. « Bien que les dosages puissent varier, ils peuvent être d’au moins 5 mg par jour pour un humain », écrivent les chercheurs. « Plus préférablement de 10 à 3000 mg/jour pour un humain et encore plus préférablement de 50 à 500 mg/jour pour un humain » selon eux.
Les résultats
À la fin des trois semaines, le muscle gastrocnémien de la patte arrière active était 7 % plus lourd si les souris avaient reçu de la trigonelline que le muscle gastrocnémien de la patte active des animaux qui n’avaient pas reçu les substances actives.
Dans une autre expérience, les chercheurs ont placé les souris dans une sorte de fauteuil roulant pendant 3 semaines, ce qui les empêchait d’utiliser leurs pattes arrière. La moitié des souris a reçu de la trigonelline, l’autre moitié n’en a pas reçu. À la fin de l’expérience, les muscles des pattes handicapées des animaux testés étaient 9 % plus lourds chez les souris qui avaient reçu ce précurseur du NAD.
Les chercheurs ont également étudié l’effet de la trigonelline sur les performances d’endurance des souris. Cela n’a rien donné.
Conclusion sur les effets supposés de la trigonelline
Ce dérivé de l’acide nicotinique est intéressant. Nous essaierons de voir si nous pouvons trouver plus d’informations plus tard…
Note EM: Nous avions déjà évoqué une étude effectuée sur le fenugrec et son effet mélioratif potentiel sur l’hormone de croissance. Quant à la trigonelline, cette molécule pourrait sans doute s’associer aux effets pro-hormonaux du fenugrec constatés auparavant, expliquant l’intérêt des bodybuilders pour le fenugrec. De là, nous pourrions supposer que c’est par ces différentes voies que le fenugrec stimulerait l’appétit des personnes qui en consomment. Une hypothèse qui reste à confirmer ultérieurement…
Cela étant, merci de prendre un instant pour vous abonner à la newsletter. Ainsi, vous serez informé de la mise en ligne des articles tout en contribuant au bon référencement du blog sur les pages de recherche.
Source de l’article: Trigonelline as a natural anabolic agent – also for young people
Source Ergo-Log: US Patent 8,323,707 B2
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
La trigonelline, un composant anabolisant pour les plus jeunes aussi…
26 - 06
2024
Avec cet article, nous nous intéressons de plus en plus aux propriétés de la trigonelline sur le plan musculaire, dont nous avions déjà parlé. Aujourd’hui, nous avons trouvé et lu un brevet un peu plus ancien dans lequel la trigonelline renforcerait également les processus anaboliques et inhiberait les processus cataboliques chez de jeunes animaux de laboratoire.
Le brevet…
Le brevet dont il est question est inscrit au nom de DSM, un fabricant d’ingrédients pour les aliments fonctionnels et les compléments alimentaires. La version européenne de ce brevet a déjà été déposée en 2009. Il est basé sur des études in vitro et des études animales que DSM a dû mener plusieurs années auparavant.
Il y a quelques jours, nous avions mentionné un brevet récent de Nestlé pour l’utilisation de la trigonelline dans des produits riches en protéines censés stimuler la croissance musculaire. Nestlé a également publié une étude controversée montrant que la trigonelline avait des effets anabolisants et de longévité – mais dans laquelle la supplémentation en protéines n’était pas en cause. Maintenant que nous connaissons le brevet de DSM, nous comprenons mieux le brevet de Nestlé. En ajoutant l’élément des protéines, Nestlé a essayé d’éviter le brevet de DSM.
L’étude sur la trigonelline
Le brevet de Nestlé décrit une recherche in vitro dans laquelle la trigonelline accélère le développement des jeunes muscles de 36 %. C’est bien, mais les études animales décrites dans le brevet sont encore plus intéressantes. Elles concernent des souris femelles C57B1/6 qui pesaient 18 à 20 grammes lors des tests. Il devait s’agir de souris âgées d’environ 8 semaines. Les animaux testés étaient donc très jeunes. Les souris de laboratoire peuvent vivre environ 2 à 3 ans.
Les chercheurs ont désactivé une patte arrière des souris, de sorte qu’elles devaient se contenter de l’autre patte. Les muscles de cette patte arrière ont donc été mis à rude épreuve et sont devenus plus gros et plus forts. Au cours de cette expérience, la moitié des souris ont reçu par voie orale un supplément quotidien de trigonelline.
Si les souris avaient été des humains adultes, elles auraient reçu environ 1 à 1,5 gramme de trigonelline par jour. Toutefois, ce n’est pas nécessairement la dose que les gens devraient utiliser, selon DSM. « Bien que les dosages puissent varier, ils peuvent être d’au moins 5 mg par jour pour un humain », écrivent les chercheurs. « Plus préférablement de 10 à 3000 mg/jour pour un humain et encore plus préférablement de 50 à 500 mg/jour pour un humain » selon eux.
Les résultats
À la fin des trois semaines, le muscle gastrocnémien de la patte arrière active était 7 % plus lourd si les souris avaient reçu de la trigonelline que le muscle gastrocnémien de la patte active des animaux qui n’avaient pas reçu les substances actives.
Dans une autre expérience, les chercheurs ont placé les souris dans une sorte de fauteuil roulant pendant 3 semaines, ce qui les empêchait d’utiliser leurs pattes arrière. La moitié des souris a reçu de la trigonelline, l’autre moitié n’en a pas reçu. À la fin de l’expérience, les muscles des pattes handicapées des animaux testés étaient 9 % plus lourds chez les souris qui avaient reçu ce précurseur du NAD.
Les chercheurs ont également étudié l’effet de la trigonelline sur les performances d’endurance des souris. Cela n’a rien donné.
Conclusion sur les effets supposés de la trigonelline
Ce dérivé de l’acide nicotinique est intéressant. Nous essaierons de voir si nous pouvons trouver plus d’informations plus tard…
Note EM: Nous avions déjà évoqué une étude effectuée sur le fenugrec et son effet mélioratif potentiel sur l’hormone de croissance. Quant à la trigonelline, cette molécule pourrait sans doute s’associer aux effets pro-hormonaux du fenugrec constatés auparavant, expliquant l’intérêt des bodybuilders pour le fenugrec. De là, nous pourrions supposer que c’est par ces différentes voies que le fenugrec stimulerait l’appétit des personnes qui en consomment. Une hypothèse qui reste à confirmer ultérieurement…
Cela étant, merci de prendre un instant pour vous abonner à la newsletter. Ainsi, vous serez informé de la mise en ligne des articles tout en contribuant au bon référencement du blog sur les pages de recherche.
Source de l’article: Trigonelline as a natural anabolic agent – also for young people
Source Ergo-Log: US Patent 8,323,707 B2
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet