05 - 08
2023
Dans cet article, je vous demanderais de laisser la science à la porte. Ici, nous entrons dans le domaine de la bro-science américaine, un sujet finalement assez similaire à ces caricatures débiles de morphotypes qui avaient fait l’objet d’un article sur mon blog il y a de cela quelques années… Cela étant, cette espèce de classement pseudo-scientifique et psychologique m’intrigue assez depuis quelques semaines. On vous parle ici de mâles alpha, bêta et sigma. Cela m’intrigue d’autant plus que j’ai un peu tendance à me retrouver dans ce que cette théorie Femmes actuelles appelle le Sigma male… Méfions-nous cependant des apparences et des raccourcis un peu faciles…
A l’opposé, les types psychologiques expriment des tendances psychologiques réellement étudiées de manière scientifique par l’un des psychanalystes les plus connus dans l’entourage de Freud, c’est à dire Carl Gustav Jung. Hors du domaine de la psychopathologie, les types psychologiques de Jung se basent sur deux grandes tendances, celles de l’introversion et de l’extraversion, associées à 4 grandes caractéristiques: pensée (cognitif), sensation, intuition, sentiment. A ce sujet, je vous inviterais grandement à jeter un œil sur les ouvrages que je vous laisse en bibliographie.
Les types psychologiques de Jung établissent des tendances en fonction d’observations scientifiques patientes et rigoureuses
La grande différence entre C. J. Jung et ces clichés rocambolesques consiste à dire que Jung était un scientifique, dans le sens où la théorie des types psychologiques qu’il avait élaboré sur plusieurs années donnait des grandes tendances, basées sur deux catégories (extraverti et introverti). Celles-ci correspondent à la plupart des individus (équilibrés ou grandement névrosés) mais qu’il n’en avait pas exclu pour autant les variations individuelles de caractère, autrement dit ce qui caractérise et définit précisément l’individualité et sa complexité (ou caractère individuel), comme le fait la psychanalyse ou n’importe quelle autre analyse psychologique de l’individu scientifiquement fondée (1). A l’opposé, les clichés américains pseudo-scientifiques alpha, bêta, sigma ou les morphotypes de William Sheldon grossissent les traits pour établir des clichés figés et réducteurs, à la limite du grotesque. Mais essayons tout d’abord de définir ce que cet espèce de classement pseudo-psychologique cherche à nous dire…
Alpha, bêta, sigma male, des considérations faciles ou qui reflètent une certaine réalité psychologique individuelle ?
Les morphotypes de Sheldon, l’astrologie, l’homéopathie ou ces nouvelles considérations pseudo-psychologiques américaines ont en commun le fait qu’elles se basent sur des traits généraux et globalisant qui figent toute forme de réflexion étayée sur des preuves, un peu comme le fait la pharmacie en distribuant des étiquettes labellisés sur des complots imaginaires. Ce dernier exemple s’appuie d’ailleurs essentiellement sur la notion de projection, projetant chez l’autre ce qu’il n’est pas bon de s’avouer en soi-même.
A la projection vient toujours se lier des évidences à la notion projetée comme une étiquette. Par exemple, lorsque vous dites de quelqu’un qu’il est complotiste, cela suppose que vous comprenez très bien ce qu’est un complot et ce qui s’y rapporte, autrement dit la malversation, les agissements crapuleux et calomnieux et d’autres qualités peu enviables et d’autant moins avouables. Dès lors, les jugements faciles et les préjugés projetés sont toujours la preuve d’un aveu de malhonnêteté et d’une extrême faiblesse de la part de ceux qui les énoncent. A présent, vous comprenez un des mécanismes les plus fondamentaux de la psychologie humaine, c’est à dire la projection. Son opposé, l’introjection existe aussi mais cela ne fait pas partie du sujet de cet article…
Peu importe, la pseudo-psychologie américaine alpha, bêta, sigma et autres variantes n’en reste pas moins basée sur des généralités et des préjugés que nous allons détailler ci-dessous. Tout naturellement, il sera assez facile pour chacun d’entre-nous de se retrouver parmi ces clichés, un peu comme le fait l’horoscope du matin…
La pseudo-science du mâle alpha, bêta et sigma
Cette pseudo-psychologie se base très largement sur les conclusions d’une science réelle que l’on nomme éthologie; autrement dit, l’étude scientifique du comportement des espèces animales. Le problème s’installe lorsque ces études sur l’animal ont tendance à calquer leurs conclusions sur le comportement humain en tirant un trait radical sur la spécificité de l’espèce humaine. Nous avons vu à quel point les parallèles simplistes pouvaient être douteux avec les morphotypes en établissant un parallèle démontré comme faux entre le développement de l’embryon et celui du caractère humain. Ces histoires boiteuses de mâles alpha, bêta et sigma sont certainement tout aussi trompeuses avec ce classement pseudo-psychologique, niant la spécificité physiologique et psychologique de l’individu. J’ai aussi l’impression que ces considérations ridicules ont une origine linguistique et culturelle étant donné que l’anglais ne différencie pas le mâle de l’homme en parlant de l’être humain. L’anglais utilise le même terme dans les deux cas, contrairement au français ou à d’autres langues européennes. Les parallèles rapides et incongrus sont alors plus faciles et d’autant plus absurdes.
Le terme de mâle alpha ou bêta découle d’un classement pseudo-scientifique qui ne tient pas la route très longtemps…
Ainsi, le classement de cette pseudo-science dérive directement sur un parallèle avec l’éthologie où un classement des animaux alpha et bêta a été élaboré à partir d’observations réalisées depuis plus de 40 ans. De là, le terme de mâle alpha serait donné à des hommes considérés comme dominateurs, parfois physiquement forts ou qui savent jouer sur les apparences pour obtenir une certaine forme d’autorité. On leur prêtera aussi facilement une intelligence supérieure mais qui s’exprime souvent de manière particulièrement bruyante, rejoignant ici le type psychologique des extravertis comme Jung l’avait identifié. Sauf que l’habit ne fait pas le moine, l’air ne fait pas la chanson, les calques ne font pas le dessin non plus… Dans cette catégorie un peu globalisante, nous classerions peut-être de manière un peu généralisante certains entrepreneurs, dirigeants, certains sportifs ou artistes avec une forte personnalité et autres meneurs qui aboient. Le bruit ameute parfois les troupes (d’imbéciles…).
A l’opposé, les mâles bêta seraient attachés à la figure de l’homme dominé dans de nombreux domaines. Sauf que seules les apparences persistent en termes de comparaison, partant du fait que vous aurez toujours des créateurs d’entreprises, entraînant un besoin de main d’œuvre. Si l’on considère les employés d’entreprises considérés un peu vite comme « serviles » à l’image des personnes bêta, il n’en reste pas moins vrai que ces employés se satisfont de ce qu’ils font sans pour autant se sentir dominés ou considérés comme des sous-hommes. Encore une fois la réalité empirique du quotidien vient mettre en échec les comparaisons simplistes de cette pseudo-psychologique issus de l’éthologie. Ici, nous voyons très bien que ces considérations un peu simples reposent sur des préjugés rapides et stupides, majoritairement basés sur des clichés. Ajoutons d’ailleurs que la définition du cliché répond parfaitement à cette réflexion, il s’agit d’une image rapidement étiquetée. Essayons de creuser un peu le sujet en nous penchant sur les origines de ces considérations douteuses…
Quand une poignée d’illuminés essaient de vous faire passer des vessies pour des lanternes…
Rappelez-vous de ce que disait Montaigne: « La différence ne fait pas tant un comme la ressemblance fait autre« . C’est précisément ce genre de principe que certains auteurs de l’éthologie auraient gagnés à appliquer de manière plus consciencieuse avant de tirer des conclusions fantaisistes de leurs travaux. Autrement dit, certains éthologues suggèrent que les comportements animaux liés aux privilèges d’accouplement, à la capacité pour ces animaux d’occuper et de maintenir leur présence sur un territoire, ainsi que l’établissement d’une hiérarchie quant à la consommation de nourriture pourraient être calqués sur l’être humain. Ainsi, certains d’entre-eux (et j’insiste bien en disant certains d’entre-eux) se basent sur trois points essentiels du comportement de l’animal en meute pour le calquer sur l’homme. Nous sommes très proches du ridicule… A contrario, ils avouent surtout qu’ils connaissent peut-être bien l’animal mais qu’ils méconnaissent l’être humain ou qu’ils s’en font une idée particulièrement fausse…
Chose assez amusante pour un psychanalyste, le rapprochement avec les travaux de Freud pourrait être suggéré dans la mesure où Freud avait établi une partie de ses théories sur l’instinct sexuel, qu’il avait cependant pris soin de scinder en deux finalités. Il affirmait que le résultat des pulsions du système nerveux laissait augurer d’une part la satisfaction sexuelle propre à l’espèce et d’autre part, la sublimation intellectuelle, s’exprimant de multiples manières par l’art, la musique, la littérature, le sport et d’autres productions uniquement humaines, c’est à dire les formations culturelles placées hors de portée de l’animal. Largement critiqué à son époque, il n’en demeure pas moins que Freud aura ouvert les portes de la sublimation des instincts selon divers degrés à des chercheurs comme Jung, Winicott, Lacan, Ferenczi, Nasio, Dolto et bien d’autres. Jung avait d’ailleurs critiqué Freud plusieurs fois à ce sujet, en ouvrant le débat. Deuxième chose encore plus amusante, c’est que Freud a d’ailleurs été considéré comme un pervers à son époque alors qu’à la nôtre, de nombreux pervers avérés ne sont d’ailleurs pas inquiétés mais parfaitement tolérés; ce qui a d’ailleurs le don de m’énerver sérieusement. Preuve en est que nous vivons dans une société particulièrement malade et décadente à notre époque…
Quelques singeries pas très sérieuses en guise de théorie sociétale et pseudo-psychologique…
Cela étant, l’origine de ces fariboles alpha, bêta, sigma et autres considérations pseudo-psychologiques trouveraient leur origine chez un primatologue néerlandais du nom de Franz de Wall sur la base de son ouvrage Chimpanzee Politics : Power and Sex Among Apes. Il aurait suggéré que ses observations d’un groupe de chimpanzés pourraient peut-être trouver des applications avec les interactions humaines. Si ce genre d’argumentation peut sembler une peu tirée par les cheveux, le titre même de l’ouvrage devrait nous amener à nous poser quelques questions. Les termes de chimpanzés et de politiques étant mis sur le même niveau, on se demande vraiment s’il est nécessaire d’aller plus loin. Naturellement, vous comprendrez que le terme anglais politics est à prendre au sens littéral, celui du fonctionnement tribal. Cela étant, la poétique qui suivra ira dans le sens de l’auteur en établissant des parallèles avec la hiérarchie humaine en termes de pouvoir. C’est notamment le cas pour un quotidien américain de Chicago, le Chicago Tribune qui établira des corrélations avec les hiérarchies humaines. Le terme de mâle alpha sera ensuite utilisé pour étiqueter des hommes d’affaires par exemple. Ce genre de terme ira jusqu’à s’immiscer dans la politique américaine en 1999 au cours de la campagne du candidat Al Gore. Naturellement, le milieu de la séduction et leurs « coachs » américains ont popularisé l’idée du mâle alpha, considéré comme un idéal (2).
Sur le plan physique, vous le savez comme moi, la force brute n’est pas vraiment considérée comme une qualité en société mais plutôt comme une tare. A vrai dire, un comportement dominateur par la force n’est jamais considéré comme une qualité, sauf peut-être par quelques imbéciles ou idiotes décérébrées. A l’opposé, le développement physique et la prise de force qu’elle implique pourrait être considéré comme un outil de séduction efficace pour les hommes du type alpha ou sigma. Là aussi, nous tombons dans le cliché facile. Personnellement, j’ai toujours considéré que la musculation et la masse physique qu’elle développe pouvait, en dehors des bienfaits qu’elle apporte sur le plan de la santé, être vues comme un outil de dissuasion particulièrement efficace.
Le raisonnement est un peu identique pour les arts martiaux (du moins pour une large majorité d’entre-eux) où il s’agit plutôt de dissuasion. Toujours est-il qu’en termes de « domination » d’une partie de l’espèce humaine sur l’autre, autrement dit des mâles alpha (3) dominant des mâles bêta, certains médias auront tendance à décrire ce genre de phénomène mais à nouveau, il sera toujours plus intelligent de discriminer des nuances que de placer bêtement des êtres humains dans deux catégories rigides et clichés. Cela n’empêche pas moins l’existence d’imbéciles obèses ou rachitiques dont l’image et l’intelligence se place plus facilement dans la catégorie des limaces que des inventeurs de l’eau chaude. Il est toujours possible d’estimer l’intelligence relative des êtres humains sans que l’on puisse non plus les mettre dans des cases même si cela est assez tentant et simpliste.
Ajoutons pour être précis que l’on a souvent tendance à juger uniquement de l’intelligence cognitive alors qu’il en existe d’autres. L’existence de substances pro-cognitives et nootropes (piracétam, oxyracétam, IDRA-21, bromantane, J-147 (un dérivé de la curcumine)…) qui ont pris une place solide dans le marché de la nutrition sportive et du bien-être est là pour en témoigner. Mais disons plutôt que le comportement humain dans la société est un sujet complexe, étudié par les psychologues évolutionnistes et du comportement. Dans ce domaine, les hypothèses de travail sont complexes et laissent entrevoir de nombreuses problématiques à développer. Là encore, les petites cases du mâle alpha, bêta, sigma ou oméga seront sans doute trop étroites pour tenir compte de la réalité (multiple) des faits.
S’approprier une idée fausse pour en faire une arborescence d’imbécilités profondes
Autrement dit, l’étiquette de l’alpha mâle serait surtout propagée par des communautés de sites, de forums et de blogs misogynes sur Internet. Ils se présentent un peu comme les défenseurs d’une masculinité forte qui s’oppose au féminisme, autrement dit, rien de très sérieux qui vient s’opposer à bien d’autres choses pas toujours très sérieuses non plus. Dans cet amalgame de clichés et d’images simplistes, on retrouve par exemple le « mouvement des droits des hommes », les Men Going Their Own Way, les incels autrement dit des célibataires volontaires généralement frustrés, les Pick-up artists (4) et d’autres groupes plus ou moins définis.
Ces groupes d’individus s’appuient sur une opposition de termes, autrement dit, ils s’opposent à ceux qu’ils considèrent comme des hommes bêta. Cela correspond à ce que la fameuse encyclopédie du Web reprend et dont je me suis servi en partie pour rédiger mon article: « Le terme bêta est parfois utilisé comme auto-identification par les hommes qui n’incarnent pas la masculinité hégémonique4,5. Mais il est parfois utilisé par les manosphériens comme un terme péjoratif pour les hommes qui sont (perçus) comme féministes (…)« . Alpha ou bêta, ces étiquettes reposent sur des jugements de valeurs particulièrement subjectifs qui se renvoient l’un vers l’autre vers des extrêmes. Mais au-delà du mâle alpha, le mâle sigma viendrait se placer au dessus de ce dernier…
Le mâle sigma, une variante supposée de l’alpha male…
Terminons cet exposé de psycho-foutaise par ce qui est considéré comme une variante du mâle alpha, autrement dit le mâle sigma. A priori, le caractère dominant des mâles sigma serait tout aussi fort que pour les mâles alpha. Le terme de sigma met l’accent sur le caractère solitaire de l’individu. Plus rare que le mâle alpha, la variété sigma de ces psycho-foutaises serait un rebelle habitué à remettre en question la plupart des normes sociétales. Remarquez qu’à ce sujet, les points de désaccord et de méfiance ne manquent pas à notre époque ! Le mâle sigma aurait tendance à se désintéresser des courants populaires en termes de culture musicale ou d’autres formes d’expressions culturelles. Curieusement, j’ai souvent tendance à me contre-foutre de ces styles musicaux ou de la mode et en général, de ce qui est validé par la plupart des moutons. J’ai toujours eu l’impression que de s’en foutre était un art. D’ailleurs, certains artistes ne s’en sont pas privé et cela leur a servi de manière positive… J’ai plutôt le sentiment que d’essayer de se fondre dans un même moule relevait surtout d’un manque profond de caractère et d’intelligence personnelle. Paradoxalement, s’en foutre relève parfois d’une véritable expression…
Le mâle sigma (5) serait donc un peu considéré comme différent de la plupart de ses contemporains mais cela ne le dérange pas non plus puisqu’il n’y attache là aussi aucune espèce d’importance. Le sigma male se place donc volontairement à part de la société et de celles et ceux qui la composent. Disons que si je me reconnais assez facilement dans cette conception, le fait d’exclure certains groupes ou certains faits nous fait toujours plus ou moins en accepter d’autres, même s’ils sont minoritaires. Mais dans tous les cas de figure, il est certain que de définir des cases en leurs donnant certaines propriétés parmi d’autres vous donnera l’illusion de vous reconnaitre dans une catégorie différenciée par rapport à d’autres. Cependant, ce genre de mécanisme n’a absolument aucune légitimité scientifique. C’est aussi sur ce principe que fonctionne les pseudo-sciences comme par exemple les morphotypes que nous avions déjà critiqué sur le blog. Mais de manière générale, il ne suffit pas de mettre des sujets ou des objets dans des cases en y accolant des ressemblances boiteuses pour créer de nouvelles sciences ou des dérivés de celles-ci. Méfiez-vous d’autant plus de ce genre de procédés car ces méthodes sont aussi utilisées par des sectes pour se donner un certain vernis (pseudo-)scientifique et vous embrigader dans des délires grotesques ou malsains.
Cela étant, je vous retrouve bientôt pour un prochain article un peu plus classique sur Esprit Corps Esprit Forme afin que nous puissions continuer à développer notre culture physique, même après plus de 910 articles… Merci de prendre quelques secondes pour vous inscrire à la newsletter du blog. Vous serez informés en priorité de la mise en ligne des nouveaux articles.
Eric Mallet
1 – « … l’existence de deux affections mentales aussi opposées que l’hystérie et la démence précoce – dont le contraste repose précisément sur le règne presque exclusif de l’extraversion et de l’introversion – donne à penser qu’il pourrait bien y avoir aussi, à l’état normal, des types psychologiques caractérisés par la prédominance relative de ces deux mécanismes » Congrès psycho-analytique Munich, 7 et 8 septembre 1913, publié dans Archives de Psychologie de Th. Flournoy et Ed. Claparède (n°52, décembre 1913) sous le titre: Contribution à l’étude des types psychologiques.
2 – Jesse Singal, « How America Became Infatuated With a Cartoonish Idea of ‘Alpha Males’ », New York Magazine,
3 -Scott Barry Kaufman, The Myth of the Alpha Male, Greater Good Magazine, 10 décembre 2015
4 – « The sexist pseudoscience of pick-up artists: the dangers of “alpha male” thinking, New Statesman,
5 – John T. Alexander, MindLoft Books, 2017
Bibliographie sélective
Mammoud Sami-Ali, De la projection, une étude psychanalytique, Paris, Dunod, 2004
Didier Anzieu, Catherine Chabert, Les Méthodes projectives, Paris, Puf, coll. « Quadrige », 2004
John Beebe, Cahiers jungiens de psychanalyse, n° 102 ~ 2002 : Types psychologiques : Les types psychologiques dans le transfert, le contre-transfert et l’interaction thérapeutique.
Sandor Ferenczi, Transfert et introjection, Paris, Ed. Payot, 1968
André Green: La projection: de l’identification projective au projet, in « La folie privée », Paris, Edf Gallimard, 1994
Carl Gustav Jung, Types psychologiques, édition originale allemande, 1921, Genève, Ed. Georg, 1977
C. G. Jung, L’Homme à la découverte de son âme, Paris, Albin Michel, 1987
Emma Jung, Animus et anima, Vincennes, Ed. La Fontaine de Pierre, 2017
Sigmund Freud, Pour introduire le narcissisme, Paris, Payot, 2012
Sigmund Freud, Nouvelles remarques sur les psychonévroses de défense (1896) in Névroses, psychose et perversion, Trad. Jean Laplanche 1973
Sigmund Freud, Le Président Schreber, (Psychoanalytische Bemerkungen über einen autobiographischen beschriebenen Fall von Paranoïa, 1911), Paris, PUF, 2004
Donald Winnicott, Jeu et Réalité, l’espace potentiel, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l’inconscient », 1975
Donald Winnicott, La nature humaine, Paris, Gallimard, 1990
Faire une réponse