01 - 06
2013
Les sujets de l’expérience menée à l’université Paris-Descartes ne s’entraînent pas en musculation, ne prennent pas de suppléments ou de substances anabolisantes illégales et ils ne mangent pas beaucoup de protéines mais ils ont réussi à prendre de la masse musculaire. Tout ce qu’ils ont fait, c’est de consommer 70% de leurs besoins quotidiens en protéines au cours d’un repas. Les régimes d’impulsions de protéine auraient donc un effet anabolisant.
Une expérience clinique à base d’acides aminés pour des personnes âgées de 85 ans en moyenne
Des chercheurs ont fait une expérience avec des personnes âgées en convalescence après un long séjour à l’hôpital avant de rentrer. Leur moyenne d’âge était de 85 ans, et ils avaient perdu beaucoup de poids à la suite d’une maladie. Leur IMC était inférieur à 22, et ils n’avaient jamais fait de musculation. Les personnes âgées perdent de la masse musculaire, et selon une théorie devenue populaire parmi les chercheurs français en particulier, c’est en partie parce que le processus de la digestion lui-même commence à brûler plusieurs acides aminés, ce qui en laisse moins à l’organisme.
La solution ? Submerger le tube digestif avec des acides aminés – c’est ce que les chercheurs se disent: Donner aux cellules des organes digestifs tellement d’acides aminés qu’elles en laisseront suffisamment pour le reste du corps.
Pendant une période de six semaines, les sujets âgés ont consommé 1,5 g de protéine par kg de poids corporel. Les personnes âgées dans le groupe témoin ont reçu leur protéine à parts égales réparties sur quatre repas de la journée, mais le groupe expérimental a reçu 72% de ses protéines pendant le repas de midi. A la fin des six semaines, les sujets du groupe d’impulsion de protéines avaient construit plus de masse corporelle maigre et de masse musculaire que les sujets du groupe de contrôle. Il n’y avait aucune différence d’incidence sur la force musculaire des sujets.
La prise d’une protéine par impulsion produirait des résultats anabolisants convaincants pour des patients âgés
Le tableau ci-dessus fait état de la quantité de masse maigre des participants au début et à la fin de l’expérience. Les participants au-dessus de la ligne diagonale ont gagné de la masse maigre. Vous pouvez voir que les membres du groupe d’impulsion de protéines ont obtenu les meilleurs résultats.
Conclusion des chercheurs
«Cette étude démontre pour la première fois qu’une stratégie d’alimentation d’impulsion de protéine peut améliorer la masse maigre chez des patients âgés hospitalisés souffrant de malnutrition et à risque« , concluent les chercheurs. «Cette stratégie nutritionnelle est particulièrement bien adaptée aux patients âgés dans une unité de réadaptation, et est bien acceptée, étant perçue comme la suite des habitudes alimentaires naturelles, contrairement aux suppléments oraux ou aux traitements de pharmaconutriments. »
Maintenant, nous nous demandons si le concept d’impulsion de protéines pourrait ne pas être d’intérêt pour les athlètes, et en particulier pour les athlètes plus âgés. L’expérience française nous rappelle au moins l’approche nutritionnelle conçue par Martin Berkhan [leangains.com] et le régime guerrier d’Ori Hofmekler.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme.
Eric Mallet
2 Commentaires
Un apport d’une journée en un repas? C’est physiologiquement impossible naturellement. Sachant qu’en ce qui concerne cerne les protéines,le foie n’en métabolisé qu’une trentaine de gramme toutes les 3h à 4h, alors qu’il faut au corps adulte entre 50 et 80gramme de protéine par jours.
Il faudrait m’expliquer, parce-que un repas total d’un jours en une prise je l’ai expérimenté.
Résultats , perte de 10kilos des masses.
Il faut savoir que sans apport régulier le corp catabolisera pour se nourrir. On appel ça aussi l’auto-digestion.
Je réfute cette étude
Bonjour,
Si vous lisez attentivement cette étude, il ne s’agit pas de faire un seul repas sur la journée. L’étude a d’ailleurs été réalisée avec des personnes âgées. Avec l’âge, il devient plus difficile d’assimiler les acides aminés, le métabolisme en est altéré. C’est d’ailleurs très bien dit dans le texte.
Bien cordialement,
Eric Mallet