27 - 05
2011
Voilà un week-end sportif qui va laisser de bons souvenirs à tout le monde, autant aux organisateurs (c’est à dire Jean Pierre et Cathy, moi-même, Laurent, Dédé, Julio, Jean Marc, Christelle et tous les autres) qu’aux participants. Parfois venus de très loin, de Nice, de Paris, du Périgord, des quatre coins de la France et même d’Outre mer, les athlètes étaient venus nombreux pour participer au Championnat de France de développé couché qui se tenait cette année à Halluin. La réussite de la compétition fut un succès total et nous reçûmes rapidement les félicitations de la Fédération Sportive de Force Athlétique et de Culturisme. Rappelons que ce grand succès n’aurait pas été possible sans la participation bienveillante et attentive des bénévoles de notre association halluinoise.
Premier week-end de championnat de France de développé couché à Halluin
Le week-end avait mobilisé la bonne humeur et le courage de toute l’équipe. Pour la réussite d’un tel championnat, nous avions prévu et tenu trois réunions. Nous avons finalement organisé l’ensemble des activités, avec ventes de T shirt de la rencontre, alimentation… et organisation interne dans une grande salle des sports d’Halluin. Avec salle d’échauffement, salle pour les arbitres, pesée… Tout était fin prêt pour la rencontre !
Au moment de la première réunion du comité d’organisation, l’objectif de la compétition était encore loin, à plusieurs mois d’échéances. Les préparatifs de la compétition ont donc commencé assez tôt afin que tout se passe pour le mieux. Une semaine avant, les membres de la commission du club de force athlétique d’Halluin (pour lequel je participe activement et au mieux de mes moyens) commençaient un peu à s’impatienter. Le samedi tant attendu est enfin arrivé, je n’ai su me rendre sur les lieux de la compétition que tardivement, ayant été contrarié par des problèmes allergiques sérieux.
Après l’accueil des athlètes, la compétition se prépare dans la bonne humeur !
Une fois sur place, tout le monde était là et l’accueil des athlètes s’est très bien passé, le soleil été bien présent au rendez-vous. Je devais m’en rendre compte un peu plus tard, une fois sur le lieu des exploits pour officier en tant que chargeur de barre. En coulisse, les choses se passaient à merveille et donnait beaucoup de travail à toute l’équipe, un nombre incalculable de sandwichs allaient être vendus sur le week-end. Cathy et sa bande s’y étaient préparées et le moral était bon. Tout le monde
prenez plaisir à mettre la main à la pâte, cela faisait vraiment plaisir à voir. Pour nous reconnaître, nous avions prévu le T shirt jaune adéquat, plaqué d’un STAFF à l’arrière et du logo d’Halluin sur le devant. Les premiers athlètes étaient déjà en salle d’échauffement des pectoraux et s’apprêtaient à passer sur le premier plateau de développé couché. Le samedi, les femmes allait tenter le tout pour le tout afin de décrocher une place et une médaille grandement méritées. En effet, et même face aux hommes, elles ne déméritent pas par leur courage !
Les choses étaient en place et se déroulait le mieux possible. En régie, l’informatique était (presque) prête, un écran refusait d’afficher les tableaux à dix minutes du premier plateau. Appelé à la rescousse, et comme je hais les PC, je n’ai pas su trouver la panne. J’ai âprement conseillé de passer au Mac, sait-on jamais, j’arriverais peut-être à en convertir quelques-un.
Toujours est-il que la compétition a commencé dans les meilleures conditions possibles. Le premier plateau est passé tranquillement, le second était celui des hommes et les barres de développé couché dépassaient déjà les 200 kg pour certains athlètes.
A 10 h 30, j’ai commencé à charger les barres, il faut dire que le boulot de chargeur est loin d’être facile, surtout que la baie vitrée nous renvoyait un maximum de soleil et que la température montait tout doucement. Pour placer les charges, rien de plus facile. On avait prévu un écran donnant le nombre de disques avec les couleurs; dans ces conditions plus moyen de se tromper. Il faut dire qu’il n’est pas toujours facile de se rendre compte d’une charge exacte quand ce n’est pas nous qui sommes sous la barre du développé couché.
Au bout d’une heure, je commençais un peu à fatiguer, ça demande de l’endurance, c’est certain. Vers midi, j’ai pu profiter d’un sandwich avant de passer l’après-midi à rendre service en salle. Tout se déroulait pour le mieux. Je suis finalement rentré vers 16 h 30, le boulot m’attendait et je ne pouvais pas rester jusqu’à la fin de la journée. Toujours est-il que ce samedi de compétition s’était passé pour le mieux, les athlètes et les organisateurs étaient tout à fait satisfaits.
Retour le lendemain pour d’autres développés couchés, notamment pour les Master 2 et 3 où les performances des athlètes restent étonnantes. La journée s’est passé tranquillement, la plupart des clubs ont repris la route assez tôt car ils venaient de loin et la remise des récompenses a permis à tout le monde de se retrouver et d’entamer des discussions sportives interminables. Vers 16 h 30, la compétition était terminée et la salle nous semblait tout à coup un peu vide après le rangement des bancs et du matériel. Nous avons pris un moment pour nous et faire le point avec une grande satisfaction. Nous espérons qu’une telle compétition, avec le classique du développé couché ou peut-être des 3 mouvements de force athlétique se reproduira à nouveau dans notre petite ville d’Halluin.
A bientôt,
Eric Mallet
1 commentaire
[…] un statut un peu spécial car il fait partie des trois mouvements exécutés en compétition et championnat de force athlétique (ou Powerlifting): le squat, le soulevé de terre et le développé […]