Le HMB est un dérivé de la Leucine, un acide aminé bien connu pour ses propriétés anabolisantes. On le retrouve depuis des années sur le marché des compléments alimentaires, au moins depuis les années 1990. Fortement décrié au moment de sa sortie, la recherche scientifique s’intéresse de plus en plus à ce dérivé d’acide aminé. L’article d’Ergo-log.com traite du métabolisme du HMB. Voici l’article traduit…
Comment fonctionne le HMB ?
L’HydroxyMéthylButyrate, métabolite de la Leucine , selon ses découvreurs, possède un léger effet anti-catabolique et anabolique parce qu’il stimulerait la synthèse du cholestérol – un composant des membranes cellulaires – dans les cellules musculaires. Selon une étude animale réalisée à l’Université fédérale de Sao Paulo, la manière dont fonctionne le HMB est plus complexe. Les Brésiliens ont découvert que l’hydroxyméthylbutyrate inhiberait le cortisol et activerait la protéine mTOR, une molécule classique du signal anabolisant.
Étonnamment, peu de recherches ont été effectuées sur le mécanisme par lequel ce dérivé de la L-Leucine fonctionne, et les Brésiliens ont décidé d’essayer de combler cette lacune en réalisant une étude chez l’animal. Ils ont donné à des rats mâles une dose orale quotidienne de 340 mg de HMB par kg de poids de corps chaque jour, pendant un mois. Cela correspond à une dose humaine de 3 à 6 g par jour.
Le HMB a stimulé la croissance musculaire sans modifier la perte des graisses
Pendant cette période, des rats ont en effet développé plus de masse musculaire que ceux du groupe témoin, à qui le HMB n’avait pas été donné. Les chercheurs n’ont constaté aucun effet sur la masse grasse, même si ils n’excluent pas la possibilité que le HMB puisse avoir réduit les dépôts de graisse quelque part dans le corps, là où ils n’avaient pas cherché.
La concentration du cortisol – l’hormone du stress – a diminué d’un montant significatif dans le sang des animaux. La concentration de testostérone a augmenté, mais pas de manière significative. Le taux d’insuline à jeun a augmenté de 245%.
EDL: Extensor digitorum longus muscle, RPAT: Retroperitoneal adipose tissue, MEAT: Mesenteric adipose tissue.
Le HMB a stimulé la production de la protéine mTOR – la molécule signal de l’anabolisme – de 430% dans les cellules musculaires des animaux de laboratoire. Le nombre de molécules p70S6K n’a pas augmenté, mais les molécules sont devenues plus actives de 470%. Les chercheurs n’ont trouvé aucun effet sur les GLUT-4 ou l’AMPK ou sur le couple de molécule signal de l’anabolisme Akt/PKB.
Ce dérivé de la leucine faciliterait l’hypertrophie et la synthèse des protéines au niveau hépatique
Les chercheurs tchèques ont annoncé en 2009 que la supplémentation en HMB stimulait la synthèse de protéines dans le foie des animaux de laboratoire. [Food Chem Toxicol. Janv. 2009, 47 (1):. 255-9] Les Brésiliens ont découvert comment cela était possible: le HMB augmenterait la synthèse du récepteur de l’insuline dans le foie, mais ne le ferait pas dans les cellules musculaires.
«La prise de HMB conduit à l’hypertrophie du muscle squelettique via une augmentation de l’expression des protéines mTOR et d’une diminution des concentrations sériques de corticostérone », concluent les Brésiliens. «Nos résultats suggèrent que la supplémentation en Hydroxyméthylbutyrate peut être utilisée pour augmenter la masse musculaire, sans effets néfastes sur la santé. »
Source de l’article:How HMB works ?
Source Ergo-log: Nutr Metab (Lond). 2011 Feb 23;8(1):11.
Note EM: Article très intéressant, cette synthèse nous apporte de nouvelles données scientifiques sérieuses sur cette molécule dérivée d’un BCAA. Il contribue à nous sortir un peu du flou et des rumeurs qui avaient entourés cette substance naturelle mais rare dans notre alimentation. Merci également de prendre quelques instants pour vous abonner à la newsletter du blog. Ainsi, vous serez avertis en priorité de la sortie des nouveaux articles.
Eric Mallet
Comment le HMB fonctionne t-il ?
17 - 11
2012
Le HMB est un dérivé de la Leucine, un acide aminé bien connu pour ses propriétés anabolisantes. On le retrouve depuis des années sur le marché des compléments alimentaires, au moins depuis les années 1990. Fortement décrié au moment de sa sortie, la recherche scientifique s’intéresse de plus en plus à ce dérivé d’acide aminé. L’article d’Ergo-log.com traite du métabolisme du HMB. Voici l’article traduit…
Comment fonctionne le HMB ?
L’HydroxyMéthylButyrate, métabolite de la Leucine , selon ses découvreurs, possède un léger effet anti-catabolique et anabolique parce qu’il stimulerait la synthèse du cholestérol – un composant des membranes cellulaires – dans les cellules musculaires. Selon une étude animale réalisée à l’Université fédérale de Sao Paulo, la manière dont fonctionne le HMB est plus complexe. Les Brésiliens ont découvert que l’hydroxyméthylbutyrate inhiberait le cortisol et activerait la protéine mTOR, une molécule classique du signal anabolisant.
Étonnamment, peu de recherches ont été effectuées sur le mécanisme par lequel ce dérivé de la L-Leucine fonctionne, et les Brésiliens ont décidé d’essayer de combler cette lacune en réalisant une étude chez l’animal. Ils ont donné à des rats mâles une dose orale quotidienne de 340 mg de HMB par kg de poids de corps chaque jour, pendant un mois. Cela correspond à une dose humaine de 3 à 6 g par jour.
Le HMB a stimulé la croissance musculaire sans modifier la perte des graisses
Pendant cette période, des rats ont en effet développé plus de masse musculaire que ceux du groupe témoin, à qui le HMB n’avait pas été donné. Les chercheurs n’ont constaté aucun effet sur la masse grasse, même si ils n’excluent pas la possibilité que le HMB puisse avoir réduit les dépôts de graisse quelque part dans le corps, là où ils n’avaient pas cherché.
La concentration du cortisol – l’hormone du stress – a diminué d’un montant significatif dans le sang des animaux. La concentration de testostérone a augmenté, mais pas de manière significative. Le taux d’insuline à jeun a augmenté de 245%.
EDL: Extensor digitorum longus muscle, RPAT: Retroperitoneal adipose tissue, MEAT: Mesenteric adipose tissue.
Le HMB a stimulé la production de la protéine mTOR – la molécule signal de l’anabolisme – de 430% dans les cellules musculaires des animaux de laboratoire. Le nombre de molécules p70S6K n’a pas augmenté, mais les molécules sont devenues plus actives de 470%. Les chercheurs n’ont trouvé aucun effet sur les GLUT-4 ou l’AMPK ou sur le couple de molécule signal de l’anabolisme Akt/PKB.
Ce dérivé de la leucine faciliterait l’hypertrophie et la synthèse des protéines au niveau hépatique
Les chercheurs tchèques ont annoncé en 2009 que la supplémentation en HMB stimulait la synthèse de protéines dans le foie des animaux de laboratoire. [Food Chem Toxicol. Janv. 2009, 47 (1):. 255-9] Les Brésiliens ont découvert comment cela était possible: le HMB augmenterait la synthèse du récepteur de l’insuline dans le foie, mais ne le ferait pas dans les cellules musculaires.
«La prise de HMB conduit à l’hypertrophie du muscle squelettique via une augmentation de l’expression des protéines mTOR et d’une diminution des concentrations sériques de corticostérone », concluent les Brésiliens. «Nos résultats suggèrent que la supplémentation en Hydroxyméthylbutyrate peut être utilisée pour augmenter la masse musculaire, sans effets néfastes sur la santé. »
Source de l’article:How HMB works ?
Source Ergo-log: Nutr Metab (Lond). 2011 Feb 23;8(1):11.
Note EM: Article très intéressant, cette synthèse nous apporte de nouvelles données scientifiques sérieuses sur cette molécule dérivée d’un BCAA. Il contribue à nous sortir un peu du flou et des rumeurs qui avaient entourés cette substance naturelle mais rare dans notre alimentation. Merci également de prendre quelques instants pour vous abonner à la newsletter du blog. Ainsi, vous serez avertis en priorité de la sortie des nouveaux articles.
Eric Mallet