18 - 11
2012
Les entreprises du marché des suppléments nutritionnels considèrent l’acide ursolique comme un supplément dédié au culturisme, et pour cause ! Les études animales montrent que ce triterpène retrouvé dans la peau des pommes stimule le développement et la croissance des cellules musculaires. Les scientifiques qui ont découvert l’effet anabolisant du malol, un autre nom pour l’acide ursolique, ont publié une nouvelle étude. Celle-ci montre que cette molécule stimule également la combustion des graisses et augmente la capacité d’endurance. L’acide ursolique est un complément universel du sport.
Un triterpène proche de l’acide oléanolique particulièrement favorable à la santé humaine
Les chercheurs qui ont fait ces découvertes ont mis en place une petite compagnie appelée Emmyon qui, selon le site, qui est encore en construction. Cette entreprise mettrait l’accent sur les moyens d’arrêter la décroissance musculaire. [emmyon.com] En outre, les chercheurs ont déposé un brevet sur l’utilisation de l’acide ursolique comme fortifiant musculaire. Si le brevet a été approuvé, la totalité de ces suppléments étonnamment intéressants contenant de l’acide ursolique pourrait bien disparaître des boutiques en ligne.
En Juin 2012, les spécialistes des sciences moléculaires de l’Université de l’Iowa ont publié une étude sur des animaux qui contiennent des quantités substantielles de données scientifiques dans la revue PLoS One. La publication a également délivré le raisonnement soutenant la demande de brevet , toujours en attente d’approbation.
L’acide ursolique serait un agent de recomposition corporelle: plus de muscle et moins de graisse
Dans cette étude, les Américains ont donné de la nourriture à des souris constitué de 55% de graisse pendant six semaines. Un tel régime a fait rapidement prendre du poids aux souris et leur condition physique déclina tout aussi rapidement. Si les animaux reçoivent de l’acide ursolique dans leur nourriture – 0,14 % semble être la concentration optimale – leurs muscles deviennent plus massifs et plus forts. La synthèse de l’IGF-1 et la concentration des VEGF et Akt phosphorylée des cellules musculaires aura augmenté.
Lorsque les chercheurs ont fait courir les souris à la limite de l’épuisement, ils ont constaté que la supplémentation en acide ursolique avait amélioré la capacité d’endurance des souris. Néanmoins, l’acide ursolique n’a pas eu un effet stimulant: ni la fréquence cardiaque ni la pression artérielle des souris n’avaient augmentées.
L’acide ursolique a réduit la croissance des adipocytes tout en stimulant la combustion des graisses
En même temps, l’acide ursolique avait inhibé l’augmentation du poids corporel et la croissance des tissus adipeux. Il a stimulé la consommation d’énergie en stimulant la croissance du tissu adipeux brun tout en inhibant la croissance du tissu adipeux blanc. La graisse brune peut brûler les graisses et les convertir en chaleur alors que le tissu adipeux blanc ne fait pas cela.
Il est encore trop tôt pour affirmer avec certitude que l’acide ursolique stimule la répartition du tissu adipeux chez l’homme en tant qu’agent de recomposition corporelle. Les enfants ont encore de grandes quantités de graisse brune, mais la quantité diminue à mesure que l’âge adulte arrive. Les adultes ne gardent que peu de tissu adipeux brun, dont la quantité peut augmenter, par exemple par l’exposition à des températures froides. Mais nous ne savons pas si les adultes ont assez de tissus adipeux brun pour que cela puisse créer un effet métabolique.
« Si l’acide ursolique a des effets similaires chez la souris et chez l’homme, alors l’acide ursolique et/ou ses analogues structuraux peuvent être des agents thérapeutiques utiles pour un certain nombre de troubles métaboliques de plus en plus courants comme l’atrophie des muscles squelettiques, l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies du foie gras non alcoolisé« , concluent les chercheurs.
Source de l’article: Ursolic Acid is an all round sports supplement
Source Ergo-log: PLoS One 2012;7(6):e39332
Note EM: Évitez cependant de manger des pommes ordinaires avec la peau, en espérant que cela constitue une source potentiellement attractive pour cette molécule. Pour rappel, certains insecticides généralement utilisés dans l’industrie présentent parfois des effets analogues aux œstrogènes. Ils contribuent, comme cela a déjà été plusieurs fois reconnu par la science, à faire baisser le taux de testostérone chez l’homme, parmi d’autres polluants ordinaires, avalés ou respirés. Dans ces conditions, il toujours préférable d’éplucher les fruits avant de les consommer. Préférez les fruits bio uniquement. En outre, ce triterpène n’est pas le seul agent végétal anabolisant que nous connaissions, la tomatidine ou le picéatannol le sont également.
Dans tous les cas et dans toutes conditions, je ne pourrais que vous recommander de développer votre culture physique !
Eric Mallet
1 commentaire
Bonjour,
On peut manger la pelure des pommes biologiques ! C’est même à conseiller ! Encore plus avec cette découverte(?) de l’acide ursolique…
Roger Page N.D. BSc.