22 - 05
2024
Une supplémentation en vitamines B peut contribuer à maintenir le cerveau des personnes âgées de plus de 70 ans en bonne santé. Mais elles doivent aussi consommer suffisamment d’acides gras Oméga 3.
L’étude sur les vitamines B
Les chercheurs ont utilisé les données de 266 personnes âgées de plus de 70 ans, toutes atteintes d’une déficience cognitive légère et ayant participé à l’étude britannique Vitacog entre 2004 et 2009. Dans cette étude, la moitié des sujets a reçu un placebo tous les jours pendant deux ans, et l’autre moitié un supplément quotidien contenant 800 microgrammes d’acide folique [peut-être un peu trop – ndlr], 500 microgrammes de vitamine B12 et 3 milligrammes de vitamine B6.
Avant et après la période de supplémentation, les chercheurs ont mesuré les capacités cognitives à l’aide du test d’apprentissage verbal de Hopkins (pour la mémoire épisodique verbale) avec rappel différé [HVLT-DR] et de l’inventaire téléphonique de l’état cognitif modifié [TICS-M]. Dans le premier test, les chercheurs lisent des mots et vérifient si les sujets s’en souviennent. Le second test est une série de questions qui permettent aux chercheurs de se faire une idée approximative des capacités cognitives du sujet.
Résultats de l’étude
Avant le début de la période de supplémentation, les scores cognitifs des deux groupes ne différaient pas significativement l’un de l’autre. Mais à la fin de la période de supplémentation, les différences étaient devenues significatives. En effet, les chercheurs ont réparti les sujets en trois groupes de taille égale ou tertiles en fonction de la quantité d’acides gras Oméga 3 dans leur sang.
Dans le groupe dont le taux sanguin d’EPA et surtout de DHA se situait dans la partie supérieure de la fourchette normale, la supplémentation en vitamine B6, en acide folique et en vitamine B12 a permis d’améliorer les scores cognitifs.
Le mécanisme…
Les chercheurs supposent qu’une supplémentation en vitamines B permet à l’organisme de convertir plus facilement l’homocystéine [Hcy] en méthionine et, par conséquent, de produire davantage de S-adénosylméthionine [SAM]. Une plus grande quantité de S-adénosylméthionine se traduit ensuite par une plus grande quantité de phospatidylcholine, un élément constitutif, entre autres, des cellules cérébrales. Dans les cellules cérébrales, on trouve beaucoup de phosphatidylcholine avec du DHA.
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Source de l’article: High omega-3 levels? B vitamins protect your brain from aging
Source Ergo-log: J Alzheimers Dis. 2016;50(2):547-57.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
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