Un verre de vin chaque jour serait une habitude saine. C’est ce que nous disent les chercheurs depuis des années… jusqu’à ce que des méta-études aient vaincu le mythe. Récemment, des scientifiques américains ont publié la même conclusion dans Scientific Reports. C’est donc officiel maintenant. Une consommation modérée d’alcool n’a pas d’effet positif significatif sur la santé.
L’étude scientifique sur les effets de l’alcool
Les chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco ont utilisé les données de 900 adultes américains ayant participé à l’étude scientifique Heart & Soul. Cette étude a débuté à la fin des années 1980. Les chercheurs connaissaient les sujets qui ne buvaient pas du tout d’alcool, ceux qui buvaient de l’alcool en étant «en bonne santé» [Ideal drinking] et ceux qui buvaient plus d’alcool que ce que les médecins estimaient être quelque chose de sain [Bing drinking].
La longueur des télomères de l’ADN des participants à l’étude est devenue plus courte. Les télomères deviennent plus courts en raison du vieillissement. Plus cette diminution est rapide, plus vous vieillissez rapidement. A vrai dire, la diminution de la longueur des télomères en dit long sur votre mode de vie. Au plus vos télomères raccourcissent rapidement, au moins votre mode de vie est sain.
Les résultats sur les effets des boissons alcoolisées sur les télomères
Au début de l’étude scientifique, les sujets du groupe de consommation excessive d’alcool avaient des télomères plus courts que les autres sujets. Cet effet a été maintenu lorsque les chercheurs ont balayé l’influence de tous les autres facteurs possibles. Les télomères des sujets du groupe de consommation idéale n’étaient pas significativement plus longs que dans les autres groupes.
Une consommation élevée et malsaine d’alcool [Binge drinking] avait accéléré la diminution de la longueur des télomères. Les participants à l’étude ont été classés comme des buveurs excessifs s’ils buvaient plus de six verres de boisson alcoolisée au moins une fois par an. Même lorsque les chercheurs avaient tempérés les effets de facteurs tels que l’obésité, le tabac et les risques de maladies cardiovasculaires, une consommation excessive d’alcool avait accéléré le raccourcissement de longueur des télomères.
Si les sujets de l’étude scientifique buvaient 1 à 2 verre(s) par jour et que, dans le cas de l’étude Heart & Soul, ils étaient donc considéré comme des buveurs idéaux, la vitesse à laquelle leurs télomères se raccourcissaient ne diminuait pas de manière significative.
Conclusion sur les effets de l’alcool au niveau cellulaire
« En résumé, nous ne trouvons aucune preuve que la quantité ou le type de consommation d’alcool soit associé à une longueur de télomère plus longue ou à une augmentation de sa longueur dans le temps », résument les chercheurs.
Source de l’article: Moderate alcohol use healthy? Not at the molecular level…
Source Ergo-log: Sci Rep. 2019 Feb 5;9(1):1404.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
Une consommation modérée d’alcool serait-elle tolérable pour votre santé ? Au niveau moléculaire, ce n’est pas le cas…
21 - 04
2019
Un verre de vin chaque jour serait une habitude saine. C’est ce que nous disent les chercheurs depuis des années… jusqu’à ce que des méta-études aient vaincu le mythe. Récemment, des scientifiques américains ont publié la même conclusion dans Scientific Reports. C’est donc officiel maintenant. Une consommation modérée d’alcool n’a pas d’effet positif significatif sur la santé.
L’étude scientifique sur les effets de l’alcool
Les chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco ont utilisé les données de 900 adultes américains ayant participé à l’étude scientifique Heart & Soul. Cette étude a débuté à la fin des années 1980. Les chercheurs connaissaient les sujets qui ne buvaient pas du tout d’alcool, ceux qui buvaient de l’alcool en étant «en bonne santé» [Ideal drinking] et ceux qui buvaient plus d’alcool que ce que les médecins estimaient être quelque chose de sain [Bing drinking].
La longueur des télomères de l’ADN des participants à l’étude est devenue plus courte. Les télomères deviennent plus courts en raison du vieillissement. Plus cette diminution est rapide, plus vous vieillissez rapidement. A vrai dire, la diminution de la longueur des télomères en dit long sur votre mode de vie. Au plus vos télomères raccourcissent rapidement, au moins votre mode de vie est sain.
Les résultats sur les effets des boissons alcoolisées sur les télomères
Au début de l’étude scientifique, les sujets du groupe de consommation excessive d’alcool avaient des télomères plus courts que les autres sujets. Cet effet a été maintenu lorsque les chercheurs ont balayé l’influence de tous les autres facteurs possibles. Les télomères des sujets du groupe de consommation idéale n’étaient pas significativement plus longs que dans les autres groupes.
Une consommation élevée et malsaine d’alcool [Binge drinking] avait accéléré la diminution de la longueur des télomères. Les participants à l’étude ont été classés comme des buveurs excessifs s’ils buvaient plus de six verres de boisson alcoolisée au moins une fois par an. Même lorsque les chercheurs avaient tempérés les effets de facteurs tels que l’obésité, le tabac et les risques de maladies cardiovasculaires, une consommation excessive d’alcool avait accéléré le raccourcissement de longueur des télomères.
Si les sujets de l’étude scientifique buvaient 1 à 2 verre(s) par jour et que, dans le cas de l’étude Heart & Soul, ils étaient donc considéré comme des buveurs idéaux, la vitesse à laquelle leurs télomères se raccourcissaient ne diminuait pas de manière significative.
Conclusion sur les effets de l’alcool au niveau cellulaire
« En résumé, nous ne trouvons aucune preuve que la quantité ou le type de consommation d’alcool soit associé à une longueur de télomère plus longue ou à une augmentation de sa longueur dans le temps », résument les chercheurs.
Source de l’article: Moderate alcohol use healthy? Not at the molecular level…
Source Ergo-log: Sci Rep. 2019 Feb 5;9(1):1404.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet