
La créatine présenterait un potentiel nootropique intéressant…
Il y a 10 ou 15 ans, la créatine était principalement considérée comme un supplément pour les culturistes et athlètes de force. Il apparaît aujourd’hui clairement que la créatine fait la preuve d’un effet ergogénique beaucoup plus large. Selon une méta-analyse publiée dans Frontiers in Nutrition en 2024, la créatine présenterait également un effet nootropique significatif.
L’étude sur l’effet nootropique de la créatine
Des physiologistes chinois de l’université normale de Guizhou ont retrouvé dans la littérature scientifique 16 essais randomisés contrôlés par placebo. Près de 500 adultes au total ont participé à ces études.
Dans ces essais, les chercheurs ont étudié l’effet de la créatine sur les capacités cognitives humaines. La durée de la supplémentation variait de 7,5 heures à 24 semaines. Les doses quotidiennes étudiées variaient de 3 à 20 grammes de créatine par jour. Les chercheurs ont regroupé les résultats des études et les ont réanalysés.

Résultats de l’étude
La supplémentation en créatine n’a pas eu d’effet positif sur les processus de pensée et la réflexion en général. La créatine a cependant augmenté le temps pendant lequel les sujets ont pu se concentrer sur une tâche spécifique. C’est ce que montre le tableau ci-dessous.


La créatine a simultanément amélioré la fonction de la mémoire, selon le tableau ci-dessus. Nous avons déjà écrit sur cet effet nootropique de la créatine. En outre, la créatine accélère la vitesse des processus de pensée dans le cerveau.

La durée de la supplémentation ne semble pas avoir d’importance. En tout cas, les études qui ont duré moins de 4 semaines ont donné de bons résultats aussi souvent que les essais qui ont duré plus de 4 semaines.
Le mécanisme impliqué…
« Les mécanismes sous-jacents à l’amélioration de la mémoire par la créatine impliquent probablement plusieurs voies biologiques », écrivent les chercheurs.
« Premièrement, la créatine augmente l’approvisionnement en énergie des cellules cérébrales, en particulier sous la forme de phosphocréatine, qui est cruciale pour maintenir les niveaux d’ATP cellulaires dans le cerveau, ce dernier étant très exigeant en énergie. « Deuxièmement, la créatine peut améliorer la mémoire en améliorant la fonction des neurotransmetteurs, notamment pour la synthèse de neurotransmetteurs comme l’acétylcholine.
« En outre, la créatine peut fonctionner comme un neuromodulateur, affectant potentiellement l’efficacité et la plasticité synaptiques, qui sont vitales pour les processus d’apprentissage et de mémoire. Par exemple, des études ont montré que la créatine est présente dans les vésicules synaptiques, qu’elle est libérée en cas de stimulation et qu’elle peut être absorbée par les synaptosomes et les vésicules synaptiques, améliorant ainsi la neurotransmission. »
« En outre, la créatine peut présenter des propriétés neuroprotectrices en atténuant les dommages causés par le stress oxydatif aux cellules cérébrales.
Conclusion des chercheurs sur l’effet nootropique de la créatine
« Des essais cliniques robustes de plus grande envergure sont justifiés pour valider davantage ces résultats », relativisent les chercheurs chinois.
« Les recherches futures devraient étudier l’influence de différentes populations et durées d’intervention sur les effets de la supplémentation en créatine monohydrate, ainsi qu’élucider les mécanismes précis qui sous-tendent ses propriétés potentielles d’amélioration cognitive. »
Note EM: Merci de prendre un instant pour vous inscrire à la newsletter du blog. Ainsi, vous serez informé de la mise en ligne des nouveaux articles. Vous contribuerez aussi à sa visibilité.
Source de l’article: The nootropic effect of creatine | Metastudy
Source Ergo-log: Front Nutr. 2024 Jul 12:11:1424972.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
L’effet nootropique de la créatine: méta-analyse…
25 - 05
2025
La créatine présenterait un potentiel nootropique intéressant…
Il y a 10 ou 15 ans, la créatine était principalement considérée comme un supplément pour les culturistes et athlètes de force. Il apparaît aujourd’hui clairement que la créatine fait la preuve d’un effet ergogénique beaucoup plus large. Selon une méta-analyse publiée dans Frontiers in Nutrition en 2024, la créatine présenterait également un effet nootropique significatif.
L’étude sur l’effet nootropique de la créatine
Des physiologistes chinois de l’université normale de Guizhou ont retrouvé dans la littérature scientifique 16 essais randomisés contrôlés par placebo. Près de 500 adultes au total ont participé à ces études.
Dans ces essais, les chercheurs ont étudié l’effet de la créatine sur les capacités cognitives humaines. La durée de la supplémentation variait de 7,5 heures à 24 semaines. Les doses quotidiennes étudiées variaient de 3 à 20 grammes de créatine par jour. Les chercheurs ont regroupé les résultats des études et les ont réanalysés.
Résultats de l’étude
La supplémentation en créatine n’a pas eu d’effet positif sur les processus de pensée et la réflexion en général. La créatine a cependant augmenté le temps pendant lequel les sujets ont pu se concentrer sur une tâche spécifique. C’est ce que montre le tableau ci-dessous.
La créatine a simultanément amélioré la fonction de la mémoire, selon le tableau ci-dessus. Nous avons déjà écrit sur cet effet nootropique de la créatine. En outre, la créatine accélère la vitesse des processus de pensée dans le cerveau.
La durée de la supplémentation ne semble pas avoir d’importance. En tout cas, les études qui ont duré moins de 4 semaines ont donné de bons résultats aussi souvent que les essais qui ont duré plus de 4 semaines.
Le mécanisme impliqué…
« Les mécanismes sous-jacents à l’amélioration de la mémoire par la créatine impliquent probablement plusieurs voies biologiques », écrivent les chercheurs.
« Premièrement, la créatine augmente l’approvisionnement en énergie des cellules cérébrales, en particulier sous la forme de phosphocréatine, qui est cruciale pour maintenir les niveaux d’ATP cellulaires dans le cerveau, ce dernier étant très exigeant en énergie. « Deuxièmement, la créatine peut améliorer la mémoire en améliorant la fonction des neurotransmetteurs, notamment pour la synthèse de neurotransmetteurs comme l’acétylcholine.
« En outre, la créatine peut fonctionner comme un neuromodulateur, affectant potentiellement l’efficacité et la plasticité synaptiques, qui sont vitales pour les processus d’apprentissage et de mémoire. Par exemple, des études ont montré que la créatine est présente dans les vésicules synaptiques, qu’elle est libérée en cas de stimulation et qu’elle peut être absorbée par les synaptosomes et les vésicules synaptiques, améliorant ainsi la neurotransmission. »
« En outre, la créatine peut présenter des propriétés neuroprotectrices en atténuant les dommages causés par le stress oxydatif aux cellules cérébrales.
Conclusion des chercheurs sur l’effet nootropique de la créatine
« Des essais cliniques robustes de plus grande envergure sont justifiés pour valider davantage ces résultats », relativisent les chercheurs chinois.
« Les recherches futures devraient étudier l’influence de différentes populations et durées d’intervention sur les effets de la supplémentation en créatine monohydrate, ainsi qu’élucider les mécanismes précis qui sous-tendent ses propriétés potentielles d’amélioration cognitive. »
Note EM: Merci de prendre un instant pour vous inscrire à la newsletter du blog. Ainsi, vous serez informé de la mise en ligne des nouveaux articles. Vous contribuerez aussi à sa visibilité.
Source de l’article: The nootropic effect of creatine | Metastudy
Source Ergo-log: Front Nutr. 2024 Jul 12:11:1424972.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet