
Structure moléculaire de la rutine
La rutine, un flavonoïde que l’on trouve en grande quantité dans notre alimentation comme les fruits et les agrumes. Nous pouvons aussi nous le procurer facilement sous forme de supplément. Cet antioxydant s’est révélé être une aide efficace pour maigrir, selon des études menées sur des animaux. Pour ce faire, elle inciterait les cellules musculaires à fabriquer davantage de mitochondries. On pourrait donc s’attendre à ce que la rutine renforce également la capacité d’endurance. Et voilà que, selon des chercheurs de l’Université nationale Ilan de Taïwan, cela serait effectivement le cas. C’est du moins le cas pour les animaux de laboratoire. L’équivalent humain de la dose testée sur les animaux serait de quelques centaines de milligrammes de cet antioxydant par jour. Exactement la quantité que l’on trouve dans la plupart des suppléments de rutine.
L’étude sur la rutine, un flavonoïde digne d’intérêt pour les sportifs
Les chercheurs ont donné à des souris de la rutine [formule structurelle en haut à droite] tous les jours pendant une semaine, en l’administrant par voie orale. Les souris ont reçu 0, 15, 30 ou 60 mg de rutine par kg de poids corporel par jour. L’équivalent humain de ces doses, pour une personne pesant 85 kg, serait d’environ 0, 130, 260 ou 520 mg de l’antioxydant par jour.
À la fin des 7 semaines, et après que les souris aient reçu leur dernière dose de rutine, les chercheurs ont fait nager les animaux pendant 15 minutes, après quoi ils ont examiné la composition du sang des souris. Dans d’autres expériences, les chercheurs ont demandé à leurs animaux de laboratoire de nager jusqu’à l’épuisement.
Résultats de l’étude
Le tableau ci-dessous montre que la supplémentation en flavonoïdes a prolongé la durée pendant laquelle les souris ont pu nager. Le tableau montre aussi clairement comment cela a été possible : la rutine aide les muscles à être plus économes en glucides.
Barres rouges = niveau de glucose après 15 minutes de natation ; barres bleues = nombre de minutes pendant lesquelles les souris ont pu continuer à nager.


Les chercheurs ont découvert qu’après que les souris aient nagé jusqu’à l’épuisement, les animaux ayant reçu de la rutine avaient plus d’enzymes antioxydantes telles que la SOD et la GPx (Note EM: glutathion peroxydase) dans leur sang que les animaux du groupe témoin. En outre, les souris qui avaient reçu de la rutine avaient moins de MDA (Note EM: Malondialdéhyde), un indicateur de l’activité des radicaux libres, dans leur sang.
Le tableau ci-contre montre comment la rutine a prolongé la capacité d’endurance des animaux de laboratoire. La rutine active le facteur de transcription PGC-1-alpha et l’enzyme SIRT1 dans les cellules musculaires. PGC-1-alpha et SIRT1 incitent les cellules à fabriquer des mitochondries plus nombreuses et de meilleure qualité. Par conséquent, les cellules peuvent passer plus facilement à l’utilisation des graisses comme carburant, et moins de radicaux libres sont libérés dans ce processus d’oxydation.
Conclusion
« Les résultats de notre étude indiquent donc que le traitement à la rutine améliore les diverses déficiences associées à la fatigue physique », ont écrit les chercheurs.
Source de l’article: Rutin boosts endurance capacity
Source Ergo-log: Nutrients. 2015 Sep 22;7(9):8152-69.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
La rutine augmenterait la capacité d’endurance
06 - 11
2021
Structure moléculaire de la rutine
La rutine, un flavonoïde que l’on trouve en grande quantité dans notre alimentation comme les fruits et les agrumes. Nous pouvons aussi nous le procurer facilement sous forme de supplément. Cet antioxydant s’est révélé être une aide efficace pour maigrir, selon des études menées sur des animaux. Pour ce faire, elle inciterait les cellules musculaires à fabriquer davantage de mitochondries. On pourrait donc s’attendre à ce que la rutine renforce également la capacité d’endurance. Et voilà que, selon des chercheurs de l’Université nationale Ilan de Taïwan, cela serait effectivement le cas. C’est du moins le cas pour les animaux de laboratoire. L’équivalent humain de la dose testée sur les animaux serait de quelques centaines de milligrammes de cet antioxydant par jour. Exactement la quantité que l’on trouve dans la plupart des suppléments de rutine.
L’étude sur la rutine, un flavonoïde digne d’intérêt pour les sportifs
Les chercheurs ont donné à des souris de la rutine [formule structurelle en haut à droite] tous les jours pendant une semaine, en l’administrant par voie orale. Les souris ont reçu 0, 15, 30 ou 60 mg de rutine par kg de poids corporel par jour. L’équivalent humain de ces doses, pour une personne pesant 85 kg, serait d’environ 0, 130, 260 ou 520 mg de l’antioxydant par jour.
À la fin des 7 semaines, et après que les souris aient reçu leur dernière dose de rutine, les chercheurs ont fait nager les animaux pendant 15 minutes, après quoi ils ont examiné la composition du sang des souris. Dans d’autres expériences, les chercheurs ont demandé à leurs animaux de laboratoire de nager jusqu’à l’épuisement.
Résultats de l’étude
Le tableau ci-dessous montre que la supplémentation en flavonoïdes a prolongé la durée pendant laquelle les souris ont pu nager. Le tableau montre aussi clairement comment cela a été possible : la rutine aide les muscles à être plus économes en glucides.
Barres rouges = niveau de glucose après 15 minutes de natation ; barres bleues = nombre de minutes pendant lesquelles les souris ont pu continuer à nager.
Les chercheurs ont découvert qu’après que les souris aient nagé jusqu’à l’épuisement, les animaux ayant reçu de la rutine avaient plus d’enzymes antioxydantes telles que la SOD et la GPx (Note EM: glutathion peroxydase) dans leur sang que les animaux du groupe témoin. En outre, les souris qui avaient reçu de la rutine avaient moins de MDA (Note EM: Malondialdéhyde), un indicateur de l’activité des radicaux libres, dans leur sang.
Le tableau ci-contre montre comment la rutine a prolongé la capacité d’endurance des animaux de laboratoire. La rutine active le facteur de transcription PGC-1-alpha et l’enzyme SIRT1 dans les cellules musculaires. PGC-1-alpha et SIRT1 incitent les cellules à fabriquer des mitochondries plus nombreuses et de meilleure qualité. Par conséquent, les cellules peuvent passer plus facilement à l’utilisation des graisses comme carburant, et moins de radicaux libres sont libérés dans ce processus d’oxydation.
Conclusion
« Les résultats de notre étude indiquent donc que le traitement à la rutine améliore les diverses déficiences associées à la fatigue physique », ont écrit les chercheurs.
Source de l’article: Rutin boosts endurance capacity
Source Ergo-log: Nutrients. 2015 Sep 22;7(9):8152-69.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet