
Image Natalia S. Pexels.com
Le maïtaké est un champignon comestible et médicinal traditionnel officiellement appelé Grifola frondosa. Il contiendrait des substances qui auraient à peu près les mêmes effets biologiques que l‘obscur agent dopant connu sous le nom de cardarine. C’est une substance que nos lecteurs avertis connaissent peut–être aussi sous le nom de GW–501516. Mais cet effet est-il suffisamment important pour intéresser les sportifs ?
L’étude sur le maïtake
Cet article est basé sur une série d’études in vitro et sur l’animal parues en 2018 dans Bioscience, Biotechnology et Biochemistry. Celles-ci ont été menées par des chercheurs de l’entreprise japonaise Hokuto. Il s’agit d’un producteur de champignons comestibles. Cela signifie que vous devez considérer cette recherche comme « sponsorisée ».
Les chercheurs japonais ont utilisé un extrait de maitake qu’ils ont fabriqué eux-mêmes. Le processus d’extraction était plus poussé que celui des extraits dont nous parlons habituellement. Les chercheurs ont d’abord extrait les substances bioactives du champignon avec de l’éthanol. ils ont éliminé l’éthanol et ont ensuite extrait une fraction de l’extrait avec de l’acétate d’éthyle. C’est avec cette fraction que les chercheurs ont mené leurs expériences. Il s’agit d’un extrait de 1:2666.

Pour effectuer leurs études sur l’animal, les chercheurs japonais ont utilisé des souris comme animaux de laboratoire. Si les souris avaient été des humains adultes, elles auraient reçu environ 2 grammes d’extrait de champignons par jour, tout au long de la journée. Les chercheurs ont toutefois obtenu les résultats les plus probants au cours d’études animales où ils avaient doublé cette dose. Dans leur article, les Japonais parlent relativement peu de ces tests. Nous avons principalement obtenu les détails de ces expériences dans les annexes de la publication.
Une étude avec un extrait de maïtake sur des cellules humaines
Les chercheurs japonais ont modifié des cellules humaines de manière à ce qu’elles émettent de la lumière lorsque des substances interagissent avec le récepteur PPAR-delta des cellules. Grâce à ce récepteur, les cellules « détectent » les acides gras, entraînant une élévation du transport des graisses et leur combustion. Ce phénomène se produit principalement dans les muscles. Note EM: Chose un peu étrange mais très courante en biologie expérimentale, l’enzyme nommée luciférase (provenant des lucioles) permet une réaction de bioluminescence permettant de détecter et de mesurer les réactions biocellulaires avec plus de facilité.
Les chercheurs japonais ont découvert que l’extrait de maïtaké [GFE] activait le récepteur PPAR delta. Plus la concentration en substances actives était élevée, plus l’activation était importante. Malheureusement, la publication scientifique ne précise pas exactement quelles substances de l’extrait de maïtake interagissaient avec PPAR delta.

Résultats de l’étude sur l’animal
Pendant les 12 semaines de l’essai, la supplémentation en maïtake [GFE] avec une dose élevée a ralenti la prise de poids corporel. Le tableau ci-dessus se réfère à des souris qui ont été engraissées. Avec une dose élevée, les muscles avaient légèrement augmenté alors que l’extrait de maïtaké avait inhibé la croissance des tissus adipeux.

La supplémentation en extrait de champignons avait inhibé l’augmentation du taux de glucose après son administration. Vous pouvez le constater ci-dessus. Dans les muscles des souris, l’activité des gènes impliqués dans la conversion des graisses et d’autres nutriments en énergie avait augmenté. L’effet avait été constaté, même avec la plus faible dose d’extrait. Cela suggère que l’extrait de maïtake, qui a fait ses preuves, pourrait également améliorer les performances sportives. Les chercheurs japonais n’ont toutefois pas étudié cette possibilité.


L’extrait de Maïtaké n’interagit pas seulement avec le PPAR delta, il agit aussi par l’intermédiaire de l’AMPK (AMP kinase). Vous pouvez le voir ci-dessus. Dans le foie des animaux testés, le Maïtaké interagit également via PPAR-gamma.
Conclusion des chercheurs sur les extraits de maïtake
« Ces résultats suggèrent que le Grifola frondosa est un nouvel aliment fonctionnel qui peut prévenir les maladies liées au mode de vie comme l’obésité et le diabète, et que ces effets bénéfiques sont probablement médiés par l’activation de PPAR-delta et d’une voie de signalisation de l’insuline indépendante de PPAR-delta », résument les chercheurs Japonais.
Source de l’article: Maitake is a PPAR-delta agonist – just like cardarine
Source Ergo-log: Biosci Biotechnol Biochem. 2018 Sep;82(9):1550-9.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
Le maïtaké serait un agoniste PPAR-delta, tout comme la cardarine…
05 - 03
2025
Image Natalia S. Pexels.com
Le maïtaké est un champignon comestible et médicinal traditionnel officiellement appelé Grifola frondosa. Il contiendrait des substances qui auraient à peu près les mêmes effets biologiques que l‘obscur agent dopant connu sous le nom de cardarine. C’est une substance que nos lecteurs avertis connaissent peut–être aussi sous le nom de GW–501516. Mais cet effet est-il suffisamment important pour intéresser les sportifs ?
L’étude sur le maïtake
Cet article est basé sur une série d’études in vitro et sur l’animal parues en 2018 dans Bioscience, Biotechnology et Biochemistry. Celles-ci ont été menées par des chercheurs de l’entreprise japonaise Hokuto. Il s’agit d’un producteur de champignons comestibles. Cela signifie que vous devez considérer cette recherche comme « sponsorisée ».
Les chercheurs japonais ont utilisé un extrait de maitake qu’ils ont fabriqué eux-mêmes. Le processus d’extraction était plus poussé que celui des extraits dont nous parlons habituellement. Les chercheurs ont d’abord extrait les substances bioactives du champignon avec de l’éthanol. ils ont éliminé l’éthanol et ont ensuite extrait une fraction de l’extrait avec de l’acétate d’éthyle. C’est avec cette fraction que les chercheurs ont mené leurs expériences. Il s’agit d’un extrait de 1:2666.
Pour effectuer leurs études sur l’animal, les chercheurs japonais ont utilisé des souris comme animaux de laboratoire. Si les souris avaient été des humains adultes, elles auraient reçu environ 2 grammes d’extrait de champignons par jour, tout au long de la journée. Les chercheurs ont toutefois obtenu les résultats les plus probants au cours d’études animales où ils avaient doublé cette dose. Dans leur article, les Japonais parlent relativement peu de ces tests. Nous avons principalement obtenu les détails de ces expériences dans les annexes de la publication.
Une étude avec un extrait de maïtake sur des cellules humaines
Les chercheurs japonais ont modifié des cellules humaines de manière à ce qu’elles émettent de la lumière lorsque des substances interagissent avec le récepteur PPAR-delta des cellules. Grâce à ce récepteur, les cellules « détectent » les acides gras, entraînant une élévation du transport des graisses et leur combustion. Ce phénomène se produit principalement dans les muscles. Note EM: Chose un peu étrange mais très courante en biologie expérimentale, l’enzyme nommée luciférase (provenant des lucioles) permet une réaction de bioluminescence permettant de détecter et de mesurer les réactions biocellulaires avec plus de facilité.
Les chercheurs japonais ont découvert que l’extrait de maïtaké [GFE] activait le récepteur PPAR delta. Plus la concentration en substances actives était élevée, plus l’activation était importante. Malheureusement, la publication scientifique ne précise pas exactement quelles substances de l’extrait de maïtake interagissaient avec PPAR delta.
Résultats de l’étude sur l’animal
Pendant les 12 semaines de l’essai, la supplémentation en maïtake [GFE] avec une dose élevée a ralenti la prise de poids corporel. Le tableau ci-dessus se réfère à des souris qui ont été engraissées. Avec une dose élevée, les muscles avaient légèrement augmenté alors que l’extrait de maïtaké avait inhibé la croissance des tissus adipeux.
La supplémentation en extrait de champignons avait inhibé l’augmentation du taux de glucose après son administration. Vous pouvez le constater ci-dessus. Dans les muscles des souris, l’activité des gènes impliqués dans la conversion des graisses et d’autres nutriments en énergie avait augmenté. L’effet avait été constaté, même avec la plus faible dose d’extrait. Cela suggère que l’extrait de maïtake, qui a fait ses preuves, pourrait également améliorer les performances sportives. Les chercheurs japonais n’ont toutefois pas étudié cette possibilité.
L’extrait de Maïtaké n’interagit pas seulement avec le PPAR delta, il agit aussi par l’intermédiaire de l’AMPK (AMP kinase). Vous pouvez le voir ci-dessus. Dans le foie des animaux testés, le Maïtaké interagit également via PPAR-gamma.
Conclusion des chercheurs sur les extraits de maïtake
« Ces résultats suggèrent que le Grifola frondosa est un nouvel aliment fonctionnel qui peut prévenir les maladies liées au mode de vie comme l’obésité et le diabète, et que ces effets bénéfiques sont probablement médiés par l’activation de PPAR-delta et d’une voie de signalisation de l’insuline indépendante de PPAR-delta », résument les chercheurs Japonais.
Source de l’article: Maitake is a PPAR-delta agonist – just like cardarine
Source Ergo-log: Biosci Biotechnol Biochem. 2018 Sep;82(9):1550-9.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet