25 - 02
2018
Cet article de SuppVersity – que j’aurais voulu traduire bien avant – commente l’un de mes compléments favoris pendant l’entraînement, c’est la taurine. Les références bibliographiques sont à consulter sur le site original (lien donné en fin d’article) pour des raisons évidentes de duplicate content. A vrai dire, vous connaissez déjà ces données puisque j’avais traduit un des articles qui en parle sur Ergo-log précédemment. L’article de la SuppVersity est cependant plus complet.
Eric Mallet

Image 1: Non, la taurine n’est pas faite à partir du sperme de Belgian Blues et vous ne ressemblerez pas à un taureau du jour au lendemain, non plus ;-)
Après l’article naturellement très compliqué d’hier sur les élévations et les baisses du poids corporel causées par des régimes répétitifs et des épisodes de suralimentation, j’ai décidé qu’il était temps de repartir sur l’un de vos favoris : un supplément pour booster la testostérone. Mais au lieu de vous parler de la prochaine meilleure herbe de la jungle brésilienne qui présente un « historique d’aphrodisiaque puissant dans la médecine traditionnelle » ou de l’arbuste qui peut être « seulement retrouvé dans une zone spécifique de la région reculée de [… ajoutez ici quelques éléments marketing à faire avaler afin d’augmenter les ventes], j’ai décidé de jeter un autre regard sur l’un des moyens facilement disponibles et à faible coût qui pourrait améliorer votre production d’androgènes naturels, votre fertilité, votre métabolisme des acides gras et du glucose, c’est à dire la taurine, ou acide 2-aminoéthanesulfonique (qui est d’ailleurs, non pas produit à partir de sperme de taureau, bien que son nom vienne bien du grec « tavros », ou ταύρος comme les intellectuels en herbe le suggèrent ;-)
La taurine doublerait la production de testostérone chez des raz diabétiques
La raison pour laquelle je m’attaque à nouveau à ce sujet concerne la publication récente d’une étude sur les effets bénéfiques d’un supplément de taurine administré à une dose de 500 mg/kg (équivalent humain: 80 mg/kg ou 3 à 4g par jour) en relation aux différents problèmes de santé créés par le diabète chez des rats wistar mâles de six semaines :
- Perte de poids corporel
- Dommages testiculaires
- Défaut de spermatogenèse
- Dommages oxydatifs systémiques
- Dommages sur l’ADN
- Perte de défense antioxydante naturelle
- Taux faible de testostérone
Comme le montrent les données du tableau 1, l’acide aminé non essentiel que les humains et les rongeurs (pas les chats) peuvent produire à partir de la cystéine alimentaire ou taurine, a été administré (comme c’est une pratique courante dans les études sur les rongeurs), non pas de manière orale mais via la cavité péritonéale. La taurine a eu des effets profonds, spécialement en ce qui concerne les dommages oxydatifs et la restauration du système de défense antioxydant naturel.

Tableau 1: Poids corporel relatif, poids testiculaire et épididymaire (à gauche); niveau relatif testiculaire et sérique du MDA (malondialdéhyde), catalase testiculaire, testostérone sérique, dommages à l’ADN (au milieu), dommages testiculaires (échantillons de tissus) et score de Johnson pour la spermatogenèse (à droite); toutes les données sauf celles de Johnson sont exprimées par rapport au groupe de contrôle (calculées d’après Tsounapi, 2012)
Pourtant, malgré le fait que le malondialdéhyde sérique (CH2(CHO)2, marqueur des dommages oxydatifs) diminue de 185% chez les animaux traités à la streptozotocine et par conséquent chez les diabétiques à 92% chez les animaux ayant reçu 500 mg/kg de taurine pendant 4 semaines après une injection de streptozotocine (50 mg/kg par voie intrapéritonéale) et qu’elle était donc plus faible que chez les animaux témoins sains, l’augmentation de 7,5x du glucose sanguin qui n’était pas améliorée par la taurine était manifestement trop élevé pour que les taux de testostérone reviennent à la normale.
L’américain moyen pourrait aussi en bénéficier !

Tableau 2 (Shin 2012): Valeurs moyennes ajustées de la testostérone totale en fonction de la glycémie à jeun (GJ) – Q1 (65 – 88 mg/dL), Q2 (88 – 94 mg/dL), Q3 (94 mg/dL – 100 mg/dL), et Q4 (100-126 mg/dL, de pré-diabétiques selon l’American Diabetes Association)
Avec une augmentation multipliée par 2 par rapport au groupe diabétique, l’effet stimulant de la testostérone dans l’étude de Tsounapi était encore très significatif et pourrait – selon les résultats de Shin et al. qui ont démontré que même des taux normaux de glycémie élevés (taux de glycémie à jeun ≥ 88 mg/dL) étaient associés à une diminution des taux de testostérone chez les hommes pré-diabétiques et non diabétiques (Shin, 2012; cf Tableau 2) – aider la plupart des hommes parmi une population estimée à plus de 79 000 000 d’adultes américains âgés de 20 ans qui seraient pré-diabétiques (CDC. 2010), à augmenter leur taux de testostérone de -25% pour les ramener à la normale.
Des doses adéquates de taurine seraient probablement plus élevées pour les diabétiques
En fonction de schémas posologiques adéquats qui, selon l’étude de Tsounapi se situeraient entre 3 et 5 grammes de taurine, les dosages seraient donc deux fois plus élevés que les 1,5 g/jour de Brøns et al. administrées à des hommes en surpoids présentant une prédisposition génétique au diabète sucré de type II. Et ceci, sans que les résultats attendus ne se traduisent par une augmentation de la sensibilité à l’insuline et de la tolérance au glucose (Brøns. 2004). Surtout chez les diabétiques, leur capacité à absorber la taurine diminue (-32%), tandis que la quantité de taurine qu’ils excrètent augmente (+ 35%, Merheb. 2007). Des doses de 5g + (3x2g par jour avec les repas) pourraient être très bien indiquées – en particulier parce que la dose équivalente humaine précédemment calculée ne tenait pas compte de la biodisponibilité accrue de la taurine ingérée par voie intrapéritonéale par rapport à la taurine ingérée par voie orale.
La Taurine, les femmes, les grossesses et les enfants en bonne santé
De même, des niveaux sériques bas (ou plus bas) de taurine ont été identifiés comme une corrélation du diabète gestationnel par Seghieri et al. Selon les chercheurs italiens:
- […] la taurine plasmatique était inversement liée à la zone sous la courbe du glucose antérieure à la gestation et directement liée au CP/glucose post-gestationnel [CP: protéine C-réactive, un marqueur important de l’inflammation, corrélat des maladies cardiovasculaires et d’autres affections], ainsi que de la CP/glucose mesurée pendant la grossesse (p<0,05 pour les deux). De plus, le risque relatif d’altération du métabolisme du glucose au cours des grossesses antérieures [diminution de la tolérance au glucose et du diabète gestationnel] était plus élevé lorsque la taurine plasmatique diminuait, même après ajustement pour l’âge, le retard de grossesse, l’indice de masse corporelle (…)
Ainsi, la taurine n’est à considérer en aucun cas comme un «acide aminé d’homme» – en dépit du fait que sa concentration soit particulièrement élevée dans les aliments «virils», tels que le poisson et la viande. Dans ce contexte, les résultats de Kim et al. apparaissent tout aussi remarquables. {Note EM: Je ne comprends pas trop cette référence à des aliments virils, ça n’a aucun sens. La remarque d’Adel Moussa me parait ici un peu étrange}.
La taurine est un composant essentiel du lait maternel

La taurine présente de nombreux effets bénéfiques liés à la prévention des comorbidités du diabète (Ito., 2012): néphropathie, rétinopathie, neuropathie et cardiomyopathie diabétiques
Les chercheurs coréens ont découvert que la teneur en taurine (évidemment un nutriment d’importance vitale pour les nourrissons) se trouve profondément diminuée dans le lait maternel, même chez les mères lacto-ovovégétariennes, par rapport à leurs homologues non végétariennes (31,0-54,4 mg/L contre 19,1-52,3 mg/L, Kim, 1996). Cela pourrait être un facteur de risque important pour:
- le diabète, l’insuline et le dysfonctionnement pancréatique (Arany. 2004)
- Les maladies cardiovasculaires (Kulthinee, 2010)
- Les distorsions du système rénine-angiotensine (Thaeomor, 2010)
- L’hypertension (Roysommuti 2009)
- Les problèmes rénaux (Roysommuti, 2010)
et toutes sortes de complications en aval, indépendamment de l’obésité ou de la tolérance au glucose de la mère. Ce risque de complication est soutenu par une foule d’études (voir les références ci-dessus) alors que de nouveaux articles sur les avantages connexes liés à la taurine apparaissent presque tous les mois.
Vous ne devez pas forcément être pré-diabétique, consommer un régime alimentaire standard ou être enceinte pour en profiter
Malgré le fait que les (pré-)diabétiques, les femmes en âge de procréer et le fameux «Américain moyen» avec son «régime américain standard» (la plupart du temps identique à l’état pré-diabétique, comme le montrent les données précédemment citées) couvrent déjà la majorité des Gérard & Josette moyens du monde occidentalisé (ou devrais-je dire Super Size ?), cela ne serait pas la SuppVersity si l’article d’aujourd’hui ne montrait pas aussi du mérite pour les culturistes.
T pour T: Taurine pour Testostérone pour les athlètes et au-delà…
L’étude en question a été menée par Yang et al. en 2009. Les chercheurs ont comparé les effets de la supplémentation en taurine sur la reproduction chez des rats d’âges différents. Ces derniers ont reçu ~ 1% de taurine ajouté à leur eau, ce qui représenterait l’équivalent ~ 15g pour un être humain adulte – ou 3x5g par jour (Note: je souligne les doses fractionnées pour deux raisons: (1) Je pense que c’est une erreur de ne pas considérer les subtilités de la supplémentation avec une faible dose chronique et (2) la taurine est un peu rude sur l’estomac et prendre 15 grammes en une seule séance risque surtout de vous faire courir vers les toilettes très rapidement ;-)

Tableau 3: Taux de testostérone sérique (en mUI/ml) après 22 jours (bébés) et 30 jours (rats adultes et âgés) avec ou sans taurine à 1% dans l’eau potable (adapté de Yang 2009)
Comme le montrent les données rassemblées dans le tableau 3, l’administration chronique de taurine a conduit à des augmentations statistiquement significatives des taux sériques de testostérone chez les rongeurs des trois groupes d’âge, à savoir les bébés rats (nés de mères consommant de l’eau enrichie en taurine durant la grossesse), des rats adultes âgés de 10 semaines et âgés de 72 semaines. Néanmoins, l’augmentation de + 46% de la testostérone chez les rats âgés représente probablement le changement le plus important car il redonnerait aux niveaux de testostérone des «rats âgés» des niveaux équivalents à celui de leur jeunesse. Ce changement ne peut être sous-estimé à cause des effets relatifs liés à des niveaux faibles de testostérone sur la composition de votre corps, comme discuté dans l’une des parties de la série d’articles « Comprendre la Croissance Musculaire » (spécifiquement « Quantifier la Testostérone » > Tableau 2).

Les œufs contiennent du soufre et le matériel de base nécessaire à la fabrication de la taurine, mais pas de taurine elle-même (cg. Zhao. 1998)
En conjonction avec l’activité antioxydante améliorée (SOD, ACP, GSH), une réduction des dommages oxydatifs, des marqueurs de lésions musculaires et hépatiques, AST et ALT, ainsi que l’oxydation des lipides, MDA, ont tous été significativement réduits. L’expression accrue de l’oxyde nitrique synthase et l’augmentation subséquente dans la production d’oxyde nitrique – en passant, le seul paramètre avec une signification statistique p <0,05, seulement chez les rats âgés – il va de soi que même les personnes qui pratiquent un sport de force sont très susceptibles de bénéficier de quelques grammes de taurine supplémentaire. Ceci est d’autant plus vrai que même les aliments riches en taurine tels que les crustacés et les mollusques (300-800mg/kg), le thon Albacore (176mg/100g), l’agneau (110mg/100g), la morue (108mg/100g), le maquereau (78mg/100g), le bœuf (77mg/100g), le saumon sauvage (60mg/100g) et le porc (40mg/100g) en contiennent trop peu pour se rapprocher de l’endroit où la magie se produit.
Implications: Sur la base de cette discussion, nous pourrions clairement dire que parmi les nombreux suppléments proposés aux amateurs de musculation et de santé, que la taurine est incontestablement l’un des plus prometteurs (la dose recommandée aux non-diabétiques commence à 3x2g ou 2x3g/jour). De plus, étant donné que l’article d’aujourd’hui porte sur la testostérone et le métabolisme du glucose, je n’ai même pas mentionné tous les avantages avérés et présumés de la taurine, tels que sa capacité à…
- Contenir le stress oxydatif induit par l’exercice (Zhang. 2004, Silva. 2011)
- Prévenir l’hypertension induite par le fructose (Rahman. 2011)
- Faciliter l’hydratation cellulaire (Lang. 2012)
- Augmenter la production de force musculaire squelettique (test EMS, Goodman. 2009)
- Préserver la fonction et la capacité d’exercice des muscles squelettiques et cardiaques (Ito. 2010)
- Améliorer les effets anorexiques de l’insuline au niveau de l’hypotalamus (Solon. 2012)
- Maintenir l’activité lipolytique dans les cellules graisseuses (Piña-Zentella. 2012)
- Augmenter l’oxydation des graisses en faisant du vélo (Rutherford. 2012, dosage: 1,5 g)
- Contrer les effets pro-obésité du MSG (Glutamate monosodique) (Nardelli. 2012)
- Augmenter l’acidité gastrique (Huang. 2011)
La liste s’allonge encore et devrait théoriquement être étendue à tous les avantages du TUDCA dont je n’ai parlé que récemment (voir « Tauroursodeoxycholic Acid (TUDCA) – Research Overview« ), parce que si vous n’avez pas assez de taurine, tout le cholestérol et la bile du monde n’aideront pas votre corps à conjuguer l’UDCA à la taurine pour en faire du TUDCA ;-)
Quelques éléments de précaution: Puisque je sais que vous êtes sur le point de commander quelques livres de taurine auprès de votre fournisseur en gros préféré, permettez-moi de mentionner brièvement un inconvénient potentiel non encore élucidé à la supplémentation excessive en taurine (5g/jour en doses divisées ne semble pas être un problème, cependant). Cet inconvénient se rapporte à sa capacité à agir comme un neurotransmetteur dans le cerveau. Alors que Louzuda et al. soulignent que la taurine pourrait être un candidat potentiel comme traitement de la maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurologiques (Louzada. 2004), ses interactions avec le récepteur GABA dans le cerveau et les tissus périphériques (Albrecht. 1987, Jia. 2008) pourraient être un problème pour les personnes souffrant d’anxiété. Si la taurine exerce des effets anti- ou pro-anxiété, c’est un sujet de débat constant et je ne suis même pas sûr de la fiabilité des modèles sur les rongeurs, notamment pour Chen et al., Kong et al. et Zhang et al. (Chen 2004, Kong 2006 et Zhang 2007) qui ont démontré des effets anti-anxiété. Par ailleurs, El Idrissi et al. ont constatés des effets anti-anxiété après injection et un effet pro-anxiété après supplémentation chronique (El Idrissi, 2009). Dans le même temps, Whirley et al. n’auront observé que des effets «subtils» sinon inexistants (Whirley, 2008).
Article original Suppversity: Up to 180% increase in Testostérone with Taurine? (…)
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme.
Eric Mallet
6 Commentaires
Bonjour Eric,
Peut-on prendre concomitamment Taurine et Arginine car je crois que cette dernière annule en partie les bénéfices de la première ?
Si oui, quelles sont les doses préconisées ?
Pour information, je suis âgé de 47 ans (ancien marathonien en moins de 3 heures) pèse 65 kilos et cours désormais plus que 3 fois/semaine dont une VMA courte et une VMA longue ou séance au seuil.
Je prends actuellement en plus d’une multivitamine complète (Nupower), des omégas 3, de la vitamine C en poudre (6 grammes jour au moins), 3 g de lysine, d’arginine et de L. carnitine par jour et 2 grammes seulement de taurine (6 grammes les jours d’entraînement), 500 mg de Quercétine et 1 gélule de 55ug de L-Seleniomethionine, de l’ail noir, 50 mg de vitamine E, 6 mg d’astaxanthine et c’est déjà pas mal !
Merci pour votre réponse.
Max
Bonjour Max,
Non, je n’ai jamais entendu parler d’une quelconque interaction négative entre la taurine et l’arginine. 2 g/jour de taurine, cela semble assez raisonnable mais pourquoi 6g les jours d’entraînement ? Je ne suis pas certain qu’une telle quantité de taurine soit nécessaire, même avec l’exercice.
Sportivement,
Eric Mallet
Bonjour Eric et merci pour votre réponse,
6 grammes car c’est ce que je retiens de votre article, sauf erreur d’interprétation de ma part, je vous cite : » la dose recommandée aux non-diabétiques commence à 3x2g ou 2x3g/jour). »
Mais également en tenant compte des recommandations lues ici :
https://www.julienvenesson.fr/decouverte-dune-synergie-taurine-bcaa-contre-les-courbatures/
ou là :
https://www.julienvenesson.fr/nouveaux-effets-des-complements-alimentaires-de-taurine-sur-la-sante/
Sportivement,
Max
Bonjour Max,
Attention, il s’agit ici d’un article traduit du site Suppversity. En conséquence, les opinions de l’auteur, même s’il faut les prendre en considération, ne reflètent pas forcément mon propre avis. Pour ma part, je pense plutôt que de ne pas dépasser 3g de taurine par jour est déjà suffisant. S’il s’agit du maintien de la testostérone et de l’anabolisme, je pense surtout qu’il ne faut pas oublier la citrulline, un acide aminé tout aussi utile que la taurine, sinon plus encore.
Sportivement,
Eric Mallet
Merci Éric pour les précisions apportées !
Je crois comprendre que la citrulline double la quantité d’arginine dans le sang aussi est-ce utile de complémenter tout de même en arginine (pour ses vertus anti-stress ou anti-âge notamment) ?
Si oui, idéalement à quelle dose ?
Sportivement,
Max
Bonjour Max,
Navré d’être un peu brutal mais les « je crois comprendre » ou « je pense avoir entendu que » n’ont aucun sens pour moi. A mon sens, vous avancez des allégations non fondées sur des chiffres. Peu importe, ce n’est pas important. Ce n’est pas une question de quantité d’arginine. La citrulline est impliquée dans le cycle de l’urée, tout simplement. Ce qui en fait un précurseur de l’arginine. Même chose pour les « vertus anti-stress » ou « anti-âge », prenez les faits exposés avec du recul, sinon, ils n’ont aucune valeur. Servez-vous de la barre de recherche du blog, vous trouverez les articles sur l’arginine et la citrulline facilement mais n’en tirez pas de conclusions hâtives ni de rapports de cause à effets qui n’ont aucun sens.
Sportivement,
Eric