Si vous n’utilisez pas vos muscles, votre corps les dégrade. Les personnes âgées, les personnes gravement malades, les athlètes blessés et les astronautes en savent quelque chose. Des chercheurs américains de l’Université A&M du Texas ont découvert qu’une supplémentation en huile de poisson et en curcumine pourrait inhiber, voire stopper, cette dégradation. Ils ont réalisé des études sur des animaux pour le compte de l’organisation spatiale américaine NASA.

Si les humains réagissent aussi bien à la curcumine que les souris de laboratoire, alors une supplémentation avec une forme facilement absorbable de curcumine permettrait non seulement de prolonger la durée de vie mais aussi d’en améliorer la qualité. En outre, l’administration de curcumine aux personnes âgées stimulerait les cellules souches pour régénérer le tissu musculaire.

Une nouvelle génération d’éléments biochimiques nutritifs anti-âge pourrait bientôt apparaître sur le marché. Ils devraient prendre des formules structurelles dont certaines parties vous sont familières. Nous arrivons à cette conclusion après avoir lu une étude que des chercheurs de l’Université de médecine chinoise de Hunan ont publiée dans Molecules. Dans leur publication, les auteurs nous présentent le premier de cette série possible : l’acétylsalicylate de curcumine.

La curcumine est une substance très intéressante a priori mais sa biodisponibilité est sous-optimale. Cependant, des biotechnologistes sud-coréens de l’université de Soonchunhyang ont réalisé des expériences sur des animaux avec une variante semi-synthétique de la curcumine. Elle pourrait donner de meilleurs résultats que la curcumine elle-même. Cet analogue est appelé Cur2004-8.

La curcumine, principale substance bioactive du curcuma, inhiberait la production d’estradiol. Les chercheurs de l’Université de médecine de Hubei en Chine n’ont pas examiné le comment des effets anti-œstrogéniques de la curcumine mais cela ne rend pas leur étude in vitro moins intéressante.

Curcumine du curcuma

La Curcumine, le composant qui donne la couleur jaune [structure ci-dessous] du curcuma – ou Curcuma longa en latin – se révèle être encore plus intéressant pour les athlètes que nous avons pu le penser, selon une étude animale effectuée par les gérontologues de l’Université et école de médecine Tufts à Boston. La curcumine inhiberait la croissance des tissus adipeux et stimulerait la combustion des graisses.