Image graines-baumeaux.fr
Revenons cette fois-ci sur un sujet plus sérieux pour ce 650ème article, en espérant qu’il attire autant de lecteurs que ceux qui le sont moins. Il est lié à des végétaux (et à leurs fruits) que vous ne connaissez sans doute pas encore. Il s’agit des fruits du Schisandra chinensis, un végétal assez peu connu en Europe. Son intérêt, en tant qu’ergogène pourrait s’avérer particulièrement intéressant, surtout si vous levez de la fonte et que vous n’êtes plus si jeune…
Eric Mallet
Les inventeurs d’Anafuse de Vital Alchemy, d’Infrared Energy par ATP Science ou d’autres compléments alimentaires réservés à la musculation qui contiennent du Schisandra auraient peut-être raison. Des extraits des baies de Schisandra chinensis, une plante qui pousse dans le nord-est du continent asiatique, pourraient en effet stimuler la croissance musculaire par le biais de diverses voies cellulaires bien connues. Les chercheurs en pharmacologie de l’université de Gachon en Corée du Sud tirent cette conclusion des expériences qu’ils ont menées sur des souris.
L’étude sur le Schisandra chinensis
Les chercheurs coréens ont divisé leurs souris de laboratoire de 16 mois en deux groupes. Pendant 4 mois, les chercheurs ont donné une alimentation standard à la moitié des souris [Con]. L’autre moitié des aliments a été enrichie avec un extrait d’alcool fait maison à partir du fruit du Schisandra chinensis [SFe].
Résultat de l’étude scientifique sur l’extrait de fruit
Entre leur seizième [16M] et leur vingtième mois de vie [20M], les souris du groupe Con ont grossi. De plus, elles ont perdu de la masse musculaire. Cela ne s’est pas produit dans le groupe SFe. La supplémentation en Schisandra chinensis a permis de conserver leur composition corporelle intacte.
Après 4 mois, les chercheurs ont comparé le tissu musculaire des rats du groupe témoin avec celui du groupe expérimental. Ils ont constaté que Schisandra chinensis augmentait la concentration de protéines anabolisantes MyoD, Myf5, MyoG et MRF4.
Ces protéines de signalisation stimulent les cellules souches dans le tissu musculaire afin qu’elles se développent en cellules musculaires matures. De la sorte, les fibres musculaires restent intactes ou se développent. Dans le même temps, l’extrait a réduit la production et la concentration de protéines cataboliques telles que la myostatine [MSTN], MuRF-1 et atrogin-1.
Conclusion
« La supplémentation alimentaire d’extraits de Schisandra chinensis à des souris âgées […] a entraîné une augmentation de la masse musculaire […] grâce à une meilleure régénération des muscles et à une réduction de leur dégradation chez les souris âgées », écrivent les Coréens. « Nous suggérons que l’extrait de Schisandra chinensis ou des composants extraits de Schisandra chinensis peuvent être des nutraceutiques potentiels pour un vieillissement sain ».
Les souris ne sont bien sûr pas des humains. Mais l’équivalent humain de la dose que les Coréens ont donnée à leurs animaux de laboratoire n’était pas extrême : 800-950 milligrammes par jour. Le gouvernement sud-coréen a payé pour l’étude.
Source de l’article: Study: supplementation with schisandra maintains your muscle mass as you age
Source Ergo-log: Evid Based Complement Alternat Med. 2019;2019:5642149.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
Un supplément de Schisandra maintiendrait la masse musculaire avec l’âge
10 - 02
2020
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Revenons cette fois-ci sur un sujet plus sérieux pour ce 650ème article, en espérant qu’il attire autant de lecteurs que ceux qui le sont moins. Il est lié à des végétaux (et à leurs fruits) que vous ne connaissez sans doute pas encore. Il s’agit des fruits du Schisandra chinensis, un végétal assez peu connu en Europe. Son intérêt, en tant qu’ergogène pourrait s’avérer particulièrement intéressant, surtout si vous levez de la fonte et que vous n’êtes plus si jeune…
Eric Mallet
Les inventeurs d’Anafuse de Vital Alchemy, d’Infrared Energy par ATP Science ou d’autres compléments alimentaires réservés à la musculation qui contiennent du Schisandra auraient peut-être raison. Des extraits des baies de Schisandra chinensis, une plante qui pousse dans le nord-est du continent asiatique, pourraient en effet stimuler la croissance musculaire par le biais de diverses voies cellulaires bien connues. Les chercheurs en pharmacologie de l’université de Gachon en Corée du Sud tirent cette conclusion des expériences qu’ils ont menées sur des souris.
L’étude sur le Schisandra chinensis
Les chercheurs coréens ont divisé leurs souris de laboratoire de 16 mois en deux groupes. Pendant 4 mois, les chercheurs ont donné une alimentation standard à la moitié des souris [Con]. L’autre moitié des aliments a été enrichie avec un extrait d’alcool fait maison à partir du fruit du Schisandra chinensis [SFe].
Résultat de l’étude scientifique sur l’extrait de fruit
Entre leur seizième [16M] et leur vingtième mois de vie [20M], les souris du groupe Con ont grossi. De plus, elles ont perdu de la masse musculaire. Cela ne s’est pas produit dans le groupe SFe. La supplémentation en Schisandra chinensis a permis de conserver leur composition corporelle intacte.
Après 4 mois, les chercheurs ont comparé le tissu musculaire des rats du groupe témoin avec celui du groupe expérimental. Ils ont constaté que Schisandra chinensis augmentait la concentration de protéines anabolisantes MyoD, Myf5, MyoG et MRF4.
Ces protéines de signalisation stimulent les cellules souches dans le tissu musculaire afin qu’elles se développent en cellules musculaires matures. De la sorte, les fibres musculaires restent intactes ou se développent. Dans le même temps, l’extrait a réduit la production et la concentration de protéines cataboliques telles que la myostatine [MSTN], MuRF-1 et atrogin-1.
Conclusion
« La supplémentation alimentaire d’extraits de Schisandra chinensis à des souris âgées […] a entraîné une augmentation de la masse musculaire […] grâce à une meilleure régénération des muscles et à une réduction de leur dégradation chez les souris âgées », écrivent les Coréens. « Nous suggérons que l’extrait de Schisandra chinensis ou des composants extraits de Schisandra chinensis peuvent être des nutraceutiques potentiels pour un vieillissement sain ».
Les souris ne sont bien sûr pas des humains. Mais l’équivalent humain de la dose que les Coréens ont donnée à leurs animaux de laboratoire n’était pas extrême : 800-950 milligrammes par jour. Le gouvernement sud-coréen a payé pour l’étude.
Source de l’article: Study: supplementation with schisandra maintains your muscle mass as you age
Source Ergo-log: Evid Based Complement Alternat Med. 2019;2019:5642149.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet