29 - 01
2017
En termes d’anabolisme musculaire, la recherche scientifique a pris coutume de distinguer la capacité anabolisante d’une molécule avec la quantité d’emmerdes qu’elle pourra vous occasionner en rapport à une référence bien connue qui est celle de la testostérone. Pour les compléments alimentaires cependant, il n’y a aucune crainte à avoir mais quelques doutes cependant lorsqu’il s’agit du premier point. Cela dit, lorsqu’il s’agit des sécrétagogues de la somatropine, le calcul sera quelque peu différent, pour l’insuline également.
A cette fin, on émettra peut-être l’hypothèse que l’insuline produit l’anabolisme le plus fort par rapport à ses deux collègues déjà cités. Disons que d’avancer ce genre d’argument débouche généralement sur un débat sans fin. Donc, comme vous le savez très bien, tout se joue entre l’équilibre anabolisme/catabolisme puisque c’est largement de ce rapport que naitra l’hypertrophie… ou pas. Si ce sujet vous intéresse, je ne peux que vous conseiller de consulter mon ouvrage sur les compléments alimentaires où j’aborde la question en détails. Revenons à présent sur la thématique des secrétagogues de l’hormone de croissance…
Les sécrétagogues sont des substances aminés libres ou peptidiques qui stimulent la libération hormonale endogène
Toujours est-il que lorsque l’on aborde le sujet de l’hormone de croissance et son rôle sur la croissance musculaire, on vous parlera des sécrétagogues. Notez que dans cet article, j’utilise indifféremment les termes d’hormone de croissance, de somatropine, de somatotropine, de GH ou de Hgh. Bref… D’un côté, on retrouve les peptides du type GHRP mais ce n’est pas l’objet de cet article et de l’autre, certains acides aminés libres comme l’arginine, l’ornithine et ses métabolites en alpha cétoglutarate comme l’OKG, la Glycine et la L-Lysine, ainsi que le GABA et le Mucuna pruriens puisqu’il contient de la L-Dopa. Je mettrais pourtant ce dernier au placard de mon article, je ne vais pas vous en coller des tartines à n’en plus finir… Cependant, ces quelques acides aminés ont tous prouvés qu’ils avaient, sous certaines conditions, la capacité d’augmenter la libération de l’hormone de croissance comme les différentes recherches cliniques l’ont démontré au cours du temps. En voici l’histoire, brièvement racontée…
Comme vous vous en doutez, la recherche clinique effectuée sur la somatotropine n’avait pas pour objet d’obtenir je ne sais quelle hypothétique fontaine de jouvence ni même de préserver ou d’améliorer les performances physiques des athlètes mais de déterminer si ces acides aminés pouvaient être utilisés à des fins thérapeutiques. En termes de molécules miracles de l’anti-âge, on est encore loin du compte même si la recherche avance vraiment très vite et en termes de vocation ergogène des sécrétagogues, cela reste assez aléatoire pour les acides aminés libres, mais illégaux sous forme de peptides et sans ordonnance pour les GHRP. Cependant, le potentiel précurseur de ces acides aminés en rapport à l’hormone de croissance a bien été utilisé à des fins ergogènes depuis la fin des années 1980, sans que l’on sache s’ils pouvaient vraiment créer une différence statistique notable. Disons que de manière assez globale, les résultats risquent d’être assez aléatoires, sauf pour quelques exceptions…
En effet, la recherche clinique effectuée sur les acides aminés libres est assez récente puisqu’elle remonte aux années 1970 alors que la découverte des premiers GHRP nous renvoie au tout début des années 1960. En effet, c’est en 1959 qu’un chercheur du nom de Seymour Reichlin va émettre l’hypothèse d’une substance induisant la libération de la somatropine au niveau de l’hypothalamus. La synthèse de la GHRF (Hypothalamic Growth Hormone Relaesing Factor) sera réalisée en 1971. C’est précisément ce facteur qui induit la libération de GH, contrairement à la somatostatine qui l’inhibe. Celle-ci sera isolée en 1971 également.
La découverte des premiers sécrétagogues sous forme de peptides date de la fin des années 1970
A la suite, les travaux du Dr. Cyril Bowers permettront la découverte des différents peptides GHRP qui stimulent la libération de l’hormone de croissance. Les mécanismes neuroendocriniens qui contrôlent la régulation de la GH seront ensuite découverts par Roger Guillemin, lequel sera récompensé par un prix Nobel de Physiologie et de Médecine en 1977. La découverte des sites des récepteurs cellulaires des sécrétagogues GHRP, des seconds messagers cellulaires et de leur expression génétique se poursuivra ensuite pendant plus de 20 ans. A ce jour, on suppose l’existence d’un analogue au GHRP qui interviendrait sur la régulation GHRF/somatostatine mais cette molécule n’est pas encore été totalement identifiée. Cependant, nous ne sommes plus ici dans le domaine des compléments alimentaires mais de substances classées dans la catégorie des médicaments sous prescription, de même que les SARMS qui visent le même objectif de secrétagogue pour la somatropine. Hormis ces molécules peptidiques, il s’agit maintenant de déterminer si les acides aminés libres pré-cités présentent une activité stimulatrice réelle et suffisante de la Hgh, du moins à des fins de stimulation améliorée de l’anabolisme.
La L-Arginine, un acide aminé qui influencerait la libération de la somatropine
Acide aminé isolé en 1895, l’arginine est connue comme étant un des sécrétagogues probables de la Hgh, principalement en tant qu’inhibiteur de la somatostatine (par le biais de l’oxyde nitrique ou de manière directe) même si, suivant le contexte (personnes jeunes, âgés, pré-exercice…) elle donnera des résultats statistiquement significatifs ou totalement négatifs. Cependant, la L-Arginine agit sur plusieurs voies métaboliques, ce qui explique en partie la complexité de son action et la valeur parfois aléatoire de ses effets en tant qu’acide aminé isolé. Comme sécrétagogue, elle agirait sur la glande pituitaire, le pancréas et les glandes adrénales.
Quant à la GH, des études sur l’arginine a prouvé qu’elle en augmentait le niveau basal et qu’elle améliorait la réponse à la GHRF chez l’animal et chez l’homme (Muller E., Casanueva F., Chigo E., Frohman L. A.). Dans la plupart des cas, une faible dose comme une dose élevée se sont toutes deux montrés efficaces lorsqu’elles étaient administrées chez des enfants ou des personnes âgées (Bellone J. et Al., Chigo E. & Al.). Cependant, les expériences cliniques ont démontré que l’arginine (prise seule) était incapable de modifier l’augmentation spontanée et nocturne de Hgh ni d’influencer l’action pro Hgh de la Ghréline, ni de modifier la baisse de réponse GH/IGF1 chez les personnes âgées (Elsair C.).
L’arginine n’est pas le meilleur des sécrétagogues de la GH
Cas plus inquiétant en ce qui concerne l’objet du blog dont vous êtes occupé à lire un article, des études cliniques réalisées en phase de pré-exercice ont démontré que l’arginine avait tendance à bloquer la libération de Hgh, particulièrement chez des sujets jeunes (Marcell TJ et Al.). Cependant, et c’est là que se situe tout l’intérêt de ces recherches, c’est que la forme aspartate de L-Arginine a démontré sa capacité à augmenter la libération de Hgh de 60% lors du repos nocturne comparativement à un groupe de contrôle (Elsair C.). Toujours est-il que cette augmentation reste modeste et n’offre que très peu d’intérêt dans le cadre des performances des sports de force.
D’autres études cliniques ont été effectuées avec un pyroglutamate d’arginine et de la lysine, administrés simultanément chez des sujets humains {Isidori A. et Al.}. Cependant, une étude similaire mais basée uniquement sur l’administration de 1200 mg de L-Lysine n’a pas permis de constater une élévation statistiquement significative de l’hormone de croissance (Corpas E et Al.). Seule l’association des deux acides aminés a permis de constater une augmentation de libération de la somatropine de deux à huit fois la valeur de base, 30 à 120 minutes après ingestion (ibid.).
L’ornithine exercerait ses effets de sécrétagogue sous la forme d’alpha cétoglutarate
Le cousin bien connu de l’arginine, l’ornithine, semblerait offrir un intérêt supérieur, principalement sous sa forme d’ornithine alpha cétoglutarate. La recherche clinique effectuée sur cet acide aminé permet actuellement d’ouvrir des voies thérapeutiques probablement intéressantes, notamment dans le cadre de la sarcopénie et autres problèmes de santé liés à une augmentation du catabolisme musculaire (Bucci et al.).
Molécule étudiée depuis plus de 20 ans, l’OKG a permis à des patients hospitalisés de conserver une balance azotée positive avec des doses supérieures à 12 grammes par jour. La recherche scientifique a mis en évidence que l’OKG pouvait bloquer les effets destructeurs de la cortisone et stimuler la libération d’insuline et d’hormone de croissance tout en stimulant la hausse de la production d’arginine et de glutamine (Vaubourdolle M, Cynober L., Jeevanandam M., Krassowski J.). Cependant, 12 à 15 grammes d’OKG représentent déjà une dose massive de cet acide aminé. Dès lors, peut-on considérer que l’ornithine céto-glutarate fait partie des sécrétagogues potentiels de la Hgh ?
Ce qu’il faut retenir des effets cliniques positifs engendrés par l’ornithine, c’est que l’OKG, administré oralement à forte dose, a permis une augmentation plus élevée de glutamine et d’arginine dans le sang qu’une administration orale de ces deux mêmes acides aminés. Et comme vous le savez, la L-Glutamine et L-Arginine ont tous deux un rôle important à jouer dans la synthèse des protéines. Tout ceci nous laisse à penser que l’OKG présente des avantages supérieurs à l’arginine seule dans le cadre des molécules sécrétagogues bien que l’arginine elle-même soit un acide aminé doté d’un intérêt particulièrement élevé pour un nombre important de métabolismes et de réactions biochimiques.
La Glycine, un acide aminé à considérer comme un sécrétagogue potentiel
La Glycine est l’acide aminé le plus abondant de la protéine la plus essentielle à l’être humain sur le plan structurel de l’organisme, c’est à dire le collagène. En effet, il s’agit d’une protéine présente dans une majorité de tissus organiques et pas seulement dans la peau ou les tissus conjonctifs comme beaucoup le croit encore. Archétype par excellence des acides aminés, la recherche s’intéresse de près à la Glycine depuis quelques années même si nous possédons pour l’instant, plus d’informations scientifiques sur l’arginine, la Leucine ou les BCAA par exemple. Cela n’infirme ou ne confirme donc rien quant aux qualités ou à l’utilité de la Glycine pour les athlètes et la performance sportive pour l’instant.
Quant à son utilité à stimuler la libération de GH, des études cliniques ont confirmé son appartenance à la famille très réduites des sécrétagogues scientifiquement démontrés. Plusieurs expériences effectuées avec des athlètes des sports de résistance ont mis en lumière l’élévation de la force physique tant chez des hommes (+ 32%) que des femmes (+ 22%), supposant que cette augmentation de force résultait d’une libération augmentée de la Hgh {Beard HH.}. A nouveau, le dosage utilisé au cours de ces expériences est à considérer comme élevé (entre 5 et 12 grammes de Glycine) et les résultats peu significatifs.
Une des études réalisées à cette fin et composée de 19 sujets en bonne santé, supplémenté avec 6,75 g de Glycine a permis une élévation significative de la somatropine durant 3 heures, avec un pic de 3 à 4 fois le niveau de base, deux heures après administration. Selon les chercheurs, la Glycine est une des molécules sécrétagogues qui aurait stimulé la glande pituitaire pour qu’elle libère un niveau plus élevé d’hormone de croissance {Kasai K.}. A l’opposé, une étude portant sur 8 individus masculins ayant pris 6 à 12 grammes de glycine pendant 10 jours n’a pas permis de mettre en évidence une augmentation de la force alors que le taux de créatine avait augmenté {Horvath SM. et Al.}.
Le GABA, un des sécrétagogues de la somatotropine le plus sous-estimé
Le GABA, ou acide Gamma aminobutyrique, est un des sécrétagogues les plus sous-estimés par les athlètes alors que la recherche scientifique a plusieurs fois évoquée son rôle de libérateur de la GH (Cavagnini et al.). Plusieurs études ont mis en évidence son rôle de stimulant. Une étude clinique portant sur 19 sujets en bonne santé a mis en évidence une augmentation statistique de la Hgh avec l’administration de 5 grammes de GABA {Cavagnini F. et Al.}. Si le GABA joue un rôle important sur l’équilibre glucagon/insuline de par son rôle de régulateur comme le prouve les études cliniques basées sur la prise de cette molécule, ce neurotransmetteur présenterait une influence positive sur la fraction active de l’hormone de croissance. Une étude effectuée sur 11 jeunes athlètes en bonne santé ayant pris du GABA contre placebo a démontré une réponse de la Hgh environ deux fois plus élevée après exercices.
Notons aussi que la vitamine B6 joue un rôle crucial de cofacteur pour l’enzyme nommée GAD (ou Glutamic Acid Carboxylase), enzyme permettant la fabrication du GABA. De manière très indirecte, on pourrait même dire par extrapolation que la vitamine B6 à dose élevée aurait son mot à dire sur la libération augmentée de la somatropine par le biais du GABA, et incidemment, sur sa fraction active. Si vous prenez de la vitamine B6, favorisez sa forme active, le P-5-P, par rapport à la pyridoxine.
Par effet boule de neige, ce constat donnerait également du poids aux compléments de type ZMA, la vitamine B6 étant naturellement associée au zinc et au magnésium. Dernier corollaire à signaler sur la vitamine B6, celle-ci est souvent considérée comme la vitamine du rêve. Si vous m’avez bien suivi et que vous connaissez un tant soit peu les mécanismes d’expression de la GH, ceci expliquerait peut-être cela…
Conclusion sur les sécrétagogues de la somatotropine
L’ensemble des études cliniques sur les acides aminés libres à notre disposition nous laisse penser qu’une association de ces acides aminés libres sera toujours plus performante qu’une supplémentation isolée, sauf peut-être pour l’OKG qui présente un potentiel sans doute plus élevé en tant que sécrétagogue nocturne – et diurne – de la Hgh, en plus de son rôle anti-catabolisant comme les études cliniques l’ont prouvé. Cependant à l’heure actuelle, il nous est impossible de dire si un mélange idéal d’acides aminés peut être pleinement efficace en tant que précurseur endogène de l’hormone de croissance, à des fins ergogènes ou « anti-âge ».
Les résultats à attendre des sécrétagogues se sont d’ailleurs révélés assez aléatoires, principalement du fait de la nature complexe des mécanismes d’actions et de contre-réactions impliquées dans le métabolisme de cette hormone que certains voient encore comme une espèce de fontaine de jouvence; ce qu’elle n’est pas. Cependant, la réalité biologique est plus complexe que les désirs de longévité, surtout lorsqu’il s’agit des hormones et de leurs effets à court ou à long terme, testostérone ou somatropine. Avec tout ceci, le GABA fait quand même un peu figure de cas à part, du moins serait-il à considérer comme un complément peut-être utile à ceux qui ont parfois du mal à trouver le sommeil… Précisons naturellement que la prise de compléments alimentaires n’est pas anodine et que de consulter votre médecin ou un professionnel de santé est une décision sage avant toute supplémentation. Quant à la question de la longévité humaine, les solutions apportées par la recherche scientifique récente sont de plus en plus nombreuses et convaincantes. J’aurais l’occasion d’y revenir au cours de nombreux articles sur Espace Corps Esprit Forme.
Je vous retrouve rapidement pour d’autres articles, dont quelques traductions d’Ergo-log, et quelques écrits assez proches du sujet de cet article, c’est à dire de l’IGF-1, comme je vous l’avais précédemment annoncé. Cela étant, merci de prendre un instant pour vous inscrire à la newsletter du blog. Ainsi, vous serez informé de la mise en ligne des nouveaux articles et contribuerez à la visibilité des articles. Cela dit, je ne peux, une nouvelle fois, que vous inciter à développer votre culture physique entre deux articles…
Eric Mallet
ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
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2 Commentaires
Salut Eric, c’est Ludo du forum P&S.
Je suis intrigué par le GABA, j’en avais consommé il y a quelques années maintenant, mais n’avait pas eu de résultats significatifs.
Depuis la lecture de tes derniers articles, j’hésite à retenter l’expérience.
Par contre en me renseignant par ailleurs, voici ce que j’ai trouvé: « Comme la molécule de GABA ne peut pas traverser la barrière hémato-encéphalique, son action de neurotransmetteur ne peut être due qu’au GABA libéré in situ par les neurones et pas par celui apporté par l’alimentation. »
Source: http://www.societechimiquedefrance.fr/gaba-la-molecule-a-bien-faire.html
Qu’en penses tu?
Salut Ludo, ça fait plaisir de te lire !
Je suis très intrigué également, surtout que j’avais repris du GABA il y a quelques mois de cela. Je connaissais cet article, j’avais dû le lire il y a un moment. C’est d’ailleurs cette remarque sur la barrière hémato-encéphalique qui avait retenu mon attention. Comme toi, je m’étais interrogé à ce sujet car la prise de GABA fonctionne très bien, du moins pour ma part. Quant à l’expliquer, je ne vois pour l’instant pas d’explication, à moins d’un déséquilibre temporaire apporté par une prise de GABA pure; ce qui reste le plus probable mais dans ce cas, d’autres mécanismes entre en jeu. Pour en être certain, il faudra que la recherche clinique nous apporte plus d’informations à ce sujet. Notons que la GABA n’est pas toujours présent dans l’alimentation et que sa synthèse endogène est sans doute plus probable à partir des précurseurs de du GABA alimentaire lui-même. Suivant ce raisonnement le « GABA alimentaire » ne passerait pas non plus la barrière. Difficile à expliquer dans ce cas…
En tout cas, je vais ajouter le lien, c’est un des articles de vulgarisation les plus intéressants sur le sujet.
Merci pour ta question,
Eric