Image Malidate Van pexels.com
Plus la part des protéines d’origine animale dans votre alimentation est importante, plus vous auriez de chances de vivre jusqu’à un âge avancé. Du moins, c’est ce que suggère une étude espagnole basée sur des données italiennes.
L’étude sur la protéine d’origine animale
En 2022, des chercheurs espagnols, affiliés à l’Université de Barcelone, ont publié une étude épidémiologique dans les Journals of Gerontolog – Series A. Dans cet article, les Espagnols ont analysé les données d’un groupe de 1139 personnes âgées italiennes qui ont été suivies pendant 20 ans dans le cadre du projet InChianti.
Les personnes âgées avaient en moyenne 75 ans. Elles vivaient de manière indépendante. Elles avaient également rempli des questionnaires qui donnaient une idée de leur régime alimentaire. Au cours du projet, 811 personnes âgées sont décédées. Les chercheurs ont alors cherché à établir un lien entre la consommation de protéines végétales et animales et le risque de décès des participants à l’étude. Nous devrions peut-être formuler cela de manière un peu plus précise. Les chercheurs ont examiné le pourcentage des kilocalories de l’alimentation provenant des protéines.
Résultats
Les chercheurs n’ont pas trouvé de lien statistiquement significatif entre l’apport total en protéines et le risque de décès en général. Lorsqu’ils ont ventilé leurs données par source de protéines, ils ont constaté qu’une consommation relativement plus élevée de protéines animales réduisait le risque de décès, alors que la consommation de protéines végétales ne le faisait pas. La principale source de protéines d’origine animale considérée était les produits laitiers.
292 personnes âgées sont décédées des suites d’une maladie cardiovasculaire. Une consommation relativement élevée de protéines animales a protégé contre ce risque, mais pas la consommation de protéines végétales. Les chercheurs n’ont pas trouvé de lien entre les protéines et le risque de décès par cancer.
The bean factor…
Dans les études asiatiques notamment, les épidémiologistes constatent régulièrement que les protéines végétales ont un effet protecteur. Les Espagnols notent que dans ces études, de nombreuses protéines végétales proviennent des haricots. Cependant, dans le groupe d’Italiens étudié, les céréales sont la source la plus importante de protéines végétales.
En Occident, l’industrie alimentaire commercialise de nombreux aliments malsains et ultra-transformés à base de céréales. Dans les pays asiatiques, de nombreuses protéines végétales proviennent d’aliments sains et naturels tels que les haricots. D’un point de vue nutritionnel, il n’y a peut-être pas grand-chose à redire sur les protéines d’origine animale et les protéines végétales. Leur impact sur la santé dépendrait de l’aliment dans lequel elles se trouvent – et surtout de la manière dont l’industrie a corrompu ces aliments.
Note EM: Si vous aimez les articles du blog, merci de vous inscrire à la newsletter. Ainsi, vous serez informé de la mise en ligne des nouveaux articles. Vous pouvez aussi consulter les 941 articles en ligne. Au besoin, utilisez la barre de recherche pour les trouver…
Source de l’article: Animal protein and life span extension?
Source Ergo-log: J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2022 Sep 1;77(9):1866-72.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
Protéines d’origine animale et longévité, un rapport étonnant…
14 - 04
2024
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Plus la part des protéines d’origine animale dans votre alimentation est importante, plus vous auriez de chances de vivre jusqu’à un âge avancé. Du moins, c’est ce que suggère une étude espagnole basée sur des données italiennes.
L’étude sur la protéine d’origine animale
En 2022, des chercheurs espagnols, affiliés à l’Université de Barcelone, ont publié une étude épidémiologique dans les Journals of Gerontolog – Series A. Dans cet article, les Espagnols ont analysé les données d’un groupe de 1139 personnes âgées italiennes qui ont été suivies pendant 20 ans dans le cadre du projet InChianti.
Les personnes âgées avaient en moyenne 75 ans. Elles vivaient de manière indépendante. Elles avaient également rempli des questionnaires qui donnaient une idée de leur régime alimentaire. Au cours du projet, 811 personnes âgées sont décédées. Les chercheurs ont alors cherché à établir un lien entre la consommation de protéines végétales et animales et le risque de décès des participants à l’étude. Nous devrions peut-être formuler cela de manière un peu plus précise. Les chercheurs ont examiné le pourcentage des kilocalories de l’alimentation provenant des protéines.
Résultats
Les chercheurs n’ont pas trouvé de lien statistiquement significatif entre l’apport total en protéines et le risque de décès en général. Lorsqu’ils ont ventilé leurs données par source de protéines, ils ont constaté qu’une consommation relativement plus élevée de protéines animales réduisait le risque de décès, alors que la consommation de protéines végétales ne le faisait pas. La principale source de protéines d’origine animale considérée était les produits laitiers.
292 personnes âgées sont décédées des suites d’une maladie cardiovasculaire. Une consommation relativement élevée de protéines animales a protégé contre ce risque, mais pas la consommation de protéines végétales. Les chercheurs n’ont pas trouvé de lien entre les protéines et le risque de décès par cancer.
The bean factor…
Dans les études asiatiques notamment, les épidémiologistes constatent régulièrement que les protéines végétales ont un effet protecteur. Les Espagnols notent que dans ces études, de nombreuses protéines végétales proviennent des haricots. Cependant, dans le groupe d’Italiens étudié, les céréales sont la source la plus importante de protéines végétales.
En Occident, l’industrie alimentaire commercialise de nombreux aliments malsains et ultra-transformés à base de céréales. Dans les pays asiatiques, de nombreuses protéines végétales proviennent d’aliments sains et naturels tels que les haricots. D’un point de vue nutritionnel, il n’y a peut-être pas grand-chose à redire sur les protéines d’origine animale et les protéines végétales. Leur impact sur la santé dépendrait de l’aliment dans lequel elles se trouvent – et surtout de la manière dont l’industrie a corrompu ces aliments.
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Source de l’article: Animal protein and life span extension?
Source Ergo-log: J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2022 Sep 1;77(9):1866-72.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet