Plus il y a de vitamine C dans votre sang, moins vous auriez de chances de mourir dans les 16 prochaines années. Selon une étude chinoise, cette vitamine semble protéger à la fois contre les maladies cardiovasculaires et les cancers mortels.
L’étude chinoise sur la vitamine C
En 2018, des épidémiologistes chinois ont publié une étude dans le Journal of Epidemiology and Community Health dans laquelle ils ont suivi 948 habitants d’une région rurale pendant 16 ans. Au début de l’étude, les participants étaient âgés de 53 à 84 ans. Au cours de l’étude, les chercheurs ont déterminé à deux reprises la quantité de vitamine C présente dans le sang des participants à l’étude. En outre, ils ont suivi le nombre de participants à l’étude qui sont décédés et les causes de leur décès.
Les résultats de l’étude
L’étude en question a débuté en 1991 et s’est terminée en 2016. À cette date, 381 participants à l’étude étaient décédés. Lorsque les chercheurs ont examiné les causes de décès des participants à l’étude et la quantité de vitamine C présente dans leur sang, ils ont pu établir le tableau ci-dessous.
Chez les 25 % des participants à l’étude ayant les plus fortes concentrations de vitamine C dans le sang (Q4), le risque de décès était inférieur d’un quart à celui des 25 % des participants à l’étude ayant les plus faibles concentrations pour cette vitamine (Q1). Selon les manuels, il n’y a carence en acide ascorbique que si la concentration dans le sang est inférieure à 28 micromoles par litre. Pour Q1, la concentration de vitamine C se situait entre 9 et 35 micromoles par litre.
Les chercheurs chinois ont trouvé des preuves que des niveaux relativement élevés de vitamine C réduisaient à la fois le risque de décès par cancer et le risque de décès par maladie cardiovasculaire.
Conclusion des chercheurs
« Cette étude ajoute de nouvelles preuves suggérant un bénéfice global robuste de concentrations plasmatiques élevées en vitamine C sur diverses causes de décès », résument les chercheurs.
« Avec les résultats d’autres cohortes de chercheurs présentées dans les pays occidentaux, nous voyons de plus en plus de preuves qu’un statut plus élevé en vitamine C peut être associé à un risque plus faible de mortalité totale et corroborent l’importance de la vitamine C adéquate pour la santé humaine. »
La vitamine C n’est sans doute pas la seule responsable des résultats positifs de cette étude
Les chercheurs n’ont pas examiné séparément la consommation de fruits et de légumes. Ils n’ont donc pas été en mesure de corriger leurs données en conséquence. Les concentrations de vitamine C mesurées peuvent être des marqueurs de la consommation de fruits et de légumes. La diminution du risque de décès à une concentration élevée de vitamine C n’est donc probablement pas seulement due à l’acide ascorbique mais aussi à d’autres composants naturellement présents dans les aliments d’origine végétale.
Note EM: La réflexion des rédacteurs d’Ergo-log est sans doute assez juste, étant donnée l’importance des multiples antioxydants issus des agrumes et des végétaux sur la longévité dont nous avons déjà discuté sur Espace Corps Esprit Forme. Par exemple, nous avions remarqué que la présence de flavonoïdes était quantitativement supérieure à celle de l’acide ascorbique dans l’orange. Mise à part cette étude intéressante, pensez à vous abonner à la newsletter du blog afin de vous tenir au courant de la mise en ligne des nouveaux articles.
Source de l’article: Vitamin C reduces risk of death by 25 percent
Source Ergo-log: J Epidemiol Community Health. 2018 Dec;72(12):1076-82.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet
La vitamine C réduirait le risque de décès de 25 %.
19 - 09
2022
L’étude chinoise sur la vitamine C
En 2018, des épidémiologistes chinois ont publié une étude dans le Journal of Epidemiology and Community Health dans laquelle ils ont suivi 948 habitants d’une région rurale pendant 16 ans. Au début de l’étude, les participants étaient âgés de 53 à 84 ans. Au cours de l’étude, les chercheurs ont déterminé à deux reprises la quantité de vitamine C présente dans le sang des participants à l’étude. En outre, ils ont suivi le nombre de participants à l’étude qui sont décédés et les causes de leur décès.
Les résultats de l’étude
L’étude en question a débuté en 1991 et s’est terminée en 2016. À cette date, 381 participants à l’étude étaient décédés. Lorsque les chercheurs ont examiné les causes de décès des participants à l’étude et la quantité de vitamine C présente dans leur sang, ils ont pu établir le tableau ci-dessous.
Chez les 25 % des participants à l’étude ayant les plus fortes concentrations de vitamine C dans le sang (Q4), le risque de décès était inférieur d’un quart à celui des 25 % des participants à l’étude ayant les plus faibles concentrations pour cette vitamine (Q1). Selon les manuels, il n’y a carence en acide ascorbique que si la concentration dans le sang est inférieure à 28 micromoles par litre. Pour Q1, la concentration de vitamine C se situait entre 9 et 35 micromoles par litre.
Les chercheurs chinois ont trouvé des preuves que des niveaux relativement élevés de vitamine C réduisaient à la fois le risque de décès par cancer et le risque de décès par maladie cardiovasculaire.
Conclusion des chercheurs
« Cette étude ajoute de nouvelles preuves suggérant un bénéfice global robuste de concentrations plasmatiques élevées en vitamine C sur diverses causes de décès », résument les chercheurs.
« Avec les résultats d’autres cohortes de chercheurs présentées dans les pays occidentaux, nous voyons de plus en plus de preuves qu’un statut plus élevé en vitamine C peut être associé à un risque plus faible de mortalité totale et corroborent l’importance de la vitamine C adéquate pour la santé humaine. »
La vitamine C n’est sans doute pas la seule responsable des résultats positifs de cette étude
Les chercheurs n’ont pas examiné séparément la consommation de fruits et de légumes. Ils n’ont donc pas été en mesure de corriger leurs données en conséquence. Les concentrations de vitamine C mesurées peuvent être des marqueurs de la consommation de fruits et de légumes. La diminution du risque de décès à une concentration élevée de vitamine C n’est donc probablement pas seulement due à l’acide ascorbique mais aussi à d’autres composants naturellement présents dans les aliments d’origine végétale.
Note EM: La réflexion des rédacteurs d’Ergo-log est sans doute assez juste, étant donnée l’importance des multiples antioxydants issus des agrumes et des végétaux sur la longévité dont nous avons déjà discuté sur Espace Corps Esprit Forme. Par exemple, nous avions remarqué que la présence de flavonoïdes était quantitativement supérieure à celle de l’acide ascorbique dans l’orange. Mise à part cette étude intéressante, pensez à vous abonner à la newsletter du blog afin de vous tenir au courant de la mise en ligne des nouveaux articles.
Source de l’article: Vitamin C reduces risk of death by 25 percent
Source Ergo-log: J Epidemiol Community Health. 2018 Dec;72(12):1076-82.
Traduction pour Espace Corps Esprit Forme,
Eric Mallet