A vrai dire, dans pour un sport comme le bodybuilding ou comme dans tous autres domaines, on se rend compte que le bon sens n’a pas souvent sa place. Personnellement, j’avais eu l’idée de passer mon DEA de Sciences Humaines (aujourd’hui devenu Master 2) sur Edgar Allan Poe, un grand écrivain américain (il y en avait par le passé !) qui avait mis le bon sens au cœur de sa littérature. Aujourd’hui plus connu pour ses nouvelles que pour sa poétique sur le sujet, Edgar Poe a permis à la littérature d’entrer de plein pied dans la modernité et de se renouveler pour y faire entrer du sens et de la cohérence.
L’adaptation neuromusculaire, la clé de l’activité physique et sportive
Concernant la musculation et ses entraînements, la question du bon sens et plus précisément, de la relation neuromusculaire à la base de toute progression, commence à peine à faire son chemin dans le public sportif. Ce que beaucoup de débutants du bodybuilding ne savent pas, ou refusent d’admettre pour une question de fierté mal placée, c’est que l’adaptation neurologique à une activité sportive correspond au premier critère de progression et que cette adaptation demande parfois 10 à 20 ans. Elle continuent ensuite, sans ne jamais cesser. Le rapport nerf/muscle est une des clés essentielles du bodybuilding; il ne faut jamais l’oublier.
Sans oublier qu’elle se poursuit encore jusqu’à un âge avancé, sinon jusqu’à votre dernier entraînement. Je vois encore certains pratiquants dont l’expérience sportive repose sur une longue pratique sportive de 3 années m’expliquer (sans plaisanter) qu’ils ont tout essayé et qu’ils connaissent tout de leur sport. Ils essaient ensuite de me donner des leçons basées sur quelques clichés absurdes et des petites phrases tirées de je ne sais quel soit-disant champion plus dopé qu’un âne; un animal avec qui ils présentent de nombreuses affinités. Aujourd’hui, c’est Youtube avec son cortège de spécialistes et de bon conseils qui arrivent avec 15 ans de retard et l’incompétence qui va avec elle.
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